"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mercredi 6 août 2014

ORDURE PROTECTRICE : LA DEMOCRATIE TIRE SUR LES BOUCLIERS HUMAINS



"Il faut, avant tout, peupler les colonies"

10 leçons de la nouvelle infamie militaire israélienne et l’honneur perdu des juifs nationalistes
1.     1. La démocratie massacre comme n’importe quelle dictature militaire. Israël se targue d’être une démocratie et la seule du Moyen Orient ; son armée sale tsahal a tué sans vergogne près de deux mille palestiniens dont une majorité de civils, femmes et enfants, sans compter les milliers de blessés et les centaines de milliers de « déplacés ». En comparaison les pertes israéliennes sont dérisoires. Il est vrai qu’un mort israélien équivaut à mille morts palestiniens selon la conception hitlérienne de l’Etat « juif ». Les destructions sont incommensurables. Aucune démocratie occidentale n’a réellement protesté ni engagé des mesures de rétorsion, au moins du même type que les sanctions contre le promoteur de guerre civile en Ukraine Poutine.
2.     2. Un petit pays artificiel qui ne produit que des olives peut être abondé gratos en armes ultra-sophistiquées par le complexe militaro-industriel américain sans qu’aucune démocratie n’y trouve à redire. Trois vieilles démocraties – Etats Unis, Angleterre et France – sont au top des ventes d’armement dans le monde.
3.     3. Sous le triste vocable de « communauté (hypocrite) internationale » l’ONU se rend tous les jours complice des pires massacres depuis le début du XXIème siècle. Lors de ce nouveau massacre de palestiniens par l’armée des colons juifs jamais n’a été invoqué l’envoi de casques bleus comme force d’interposition, au moins pour protéger les civils.
4.      En cette année de commémoration patriotique pleurnicharde des deux guerres mondiales, la démocratie bourgeoise confirme ce qui a été le fait marquant des deux boucheries de 14 et de 39 : les civils doivent rester la principale chair à canon.
5.      Les deux nationalismes en lice sont aussi criminels ; si le nationalisme juif est arabicide, le nationalisme arabe est judéocide. Tous deux sont de nature capitaliste et c’est bien pour cela qu’ils négocient ensemble, massacre achevé. Pour les mettre d’accord il faudrait d’abord jeter en prison tous les chefs cachés du Hamas et l’ensemble du gouvernement criminel de guerre israélien.
6.      Le nationalisme juif se confond avec une idéologie communautariste planétaire vecteur d’antisémitisme quand le nationalisme djihadiste représente les pires arriérations actuelles. Ils ne sont que les VRP de bandes organisées mafio-bancaires parallèles et opaques, confirmant l’adage : l’argent mène le monde.
7.      Par ses massacres répétés, la bourgeoisie juive nationaliste d’Israël aura finalement contribué à remiser la shoah au musée de la victimologie hypocrite et niveleuse de l’histoire réelle de la lutte des classes. Et chacun de ses meurtres de masse vient populariser les bandits armés du Hamas et de toutes les cliques djihadistes. Les juifs contiennent autant de crétins, de nationalistes et débiles mentaux que les autres franges de la population. Et les crétins « démocrates » qui gouvernent Israël mentent sur la raison de leur occupation terroriste des derniers bantoustans palestiniens, ces débiles rêvent de « foutre les arabes » à la mer.
8.      En manifestant pour soit disant soutenir le peuple palestinien et pour la minable perspective d’un nouvel Etat arabe, les différents partis de gauche, NPA et Assocs charitables ne font que se mettre au cul des bandits armés djihadistes professionnels, en confortant la dimension communautariste du conflit nationaliste retro.
9.      Du point de vue du prolétariat la revendication d’un nouvel Etat n’est pas acceptable, tout comme la nécessité de la destruction de l’Etat juif n’est pas négociable pour un remplacement par un Etat « djihadiste ». L’aberration régnante sur le monde d’aujourd’hui fait croire qu’il faudrait conserver éternellement tous les Etats bourgeois, démocrates comme terroristes qui mettent à feu et à sang tant de lieux sur la planète. L’Etat colon israélien procède, avec ses colonies en expansion permanente, de la même logique impérialiste et éliminationniste que l’Etat nazi, que le boucher Assad ou le criminel Poutine en Ukraine.
10.  Les grandes puissances ne sont plus que les filiales des lobbies pétroliers et bancaires, et des milliardaires, y inclus les milliardaires juifs. Les divers Etats ne sont que les missi dominici des régents opaques de l’ordre capitaliste sanglant, prédateurs ultra-protégés dont la lâcheté et l’inconscience n’ont d’égale que leur autisme et leur rouerie.


L’ARGENT MÈNE LE MONDE

Par Jean-Claude St-Louis
C’est sous le règne de Napoléon Bonaparte que le système bancaire que nous connaissons, vit le jour, le 18 janvier 1810. En autorisant les petites banques privées à se regrouper pour former une banque centrale, Napoléon permit la création d’un monopole qui n’a jamais cessé de prendre de l’ampleur. Napoléon en devint le premier actionnaire. Il faut préciser que l’empereur avait besoin de sommes colossales pour mener à bien ses guerres en Europe. Cette banque centrale devint toute-puissante puisqu’elle avait le pouvoir de créer la monnaie et de la prêter avec des intérêts. Par la suite, ce système s’étendit à toute l’Europe. Le traité de Maastricht vint confirmer la suprématie des banques, puisque aucun État ne fut autorisé à créer sa propre monnaie.
De leur côté, les banquiers formèrent des puissantes familles qui, opérant dans l’ombre, détenaient le pouvoir absolu. Ces familles purent choisir leurs hommes de confiance pour en faire des chefs d’État dans toute l’Europe et ensuite, en Amérique, exemple: la famille Rothschild. D’autres puissantes familles vinrent s’ajouter, comme la famille Rockfeller des États-Unis. Cette famille contrôle aujourd’hui, la Réserve fédérale des États-Unis (la FED), via la Chase Manhattan Bank et la CityBank, où les Rockfeller détiennent la majorité des actions. Ce sont ces deux banques qui ont le contrôle sur la FED. Au Canada, la famille Desmarais, propriétaire de Power Corporation, en mène large puisque le père est surnommé: “le faiseur de premiers ministres”.
En 1857, les puissantes familles se réunirent à Londres dans le but d’étendre leur emprise sur le monde. Elles en vinrent à la conclusion que pour accroître leur pouvoir, elles devaient créer des guerres, puisque c’était la meilleure façon de s’enrichir. Les guerres nécessitent des sommes colossales et comme ces familles avaient le pouvoir de créer la monnaie et de la prêter, elles pouvaient s’enrichir fabuleusement. Et c’est ainsi que depuis Napoléon, toutes les guerres ont été créées par les puissances de l’argent. Si les motifs n’existaient pas, on les inventait tout simplement. On ne doit pas oublier que ces puissantes familles n’avaient pas de compte à rendre à qui que ce soit. Elles étaient les maîtres du monde et n’obéissaient qu’à leurs propres lois.
La guerre civile américaine fut l’oeuvre des puissantes familles du Nord qui voulaient mettre la main sur les richesses du Sud. La libération des esclaves ne fut qu’un prétexte puisque ces derniers étaient sur le point d’acquérir leur liberté. Les puissantes familles, de connivence avec les usines d’armement, furent à l’origine de cette guerre qui fit des milliers de victimes, d’un côté comme de l’autre. Évidemment qu’aucun fils de ces familles ne risqua sa vie sur les champs de bataille. Seul le peuple servit de chair à canon. Mais qu’importe la mort de milliers de gens puisque seul l’argent compte. Même un chef d’état comme Abraham Lincoln, qui voulut implanter un système permettant à l’État de créer sa propre monnaie, fut assassiné, non pas par un fou, mais par un tueur à gage. La pitié pour les puissances de l’argent qui mènent le monde, n’existe tout simplement pas.

La première guerre mondiale de 14-18, qu’on appela la Grande guerre, fut créée par les puissants
Vallotton
banquiers d’Angleterre, de Suisse et d’Amérique. Cette guerre fut créée pour assujettir l’Europe et par la suite l’Amérique. Cette dernière fut entraînée malgré elle dans ce conflit qui devint une guerre de tranchées. On se tirait dessus à coups de canon. Plus de 15 millions de gens y laissèrent leur peau. Et pendant ce temps, les puissants banquiers et les marchands de canon jubilaient puisqu’ils s’enrichissaient honteusement. Mais qu’importe la mort de millions de gens si c’est payant! Le peuple américain, qui venait à peine de se libérer du joug de Londres, tomba sous le joug des puissants banquiers. Beaucoup de chefs d’État qui se sont opposés au monopole des banques furent assassinés. En plus d’Abraham Lincoln, il y eût John Kennedy. Avant eux, le président américain Woodrow Wilson (1912-1926), voulut s’opposer au cartel des banques et il fut assassiné. Juste avant de mourir, il déclara: “Je suis un homme des plus malheureux. Notre pays est un des plus mal dirigés du monde, non pas par le vote de la majorité, mais par la force d’un petit groupe : les banquiers privés”.

La deuxième guerre mondiale fut l’oeuvre des grandes banques d’Europe et d’Amérique. Qui finança Adolf Hitler, ce petit peintre sans le sou, dans sa folie de grandeur et de conquêtes? Encore une fois, les grandes banques du monde le financèrent, puisque Hitler n’aurait jamais pu mener cette guerre, qui fit plus de 60 millions de victimes. C’est le pouvoir financier international, basé à Londres et à Wall Street, qui permit à Hitler d’entraîner le monde dans le pire conflit de son histoire. Le pouvoir financier international, opposé aux méthodes de Théodore Roosevelt, choisit d’encourager la création de gouvernements fascistes en Italie et en Allemagne, afin de mieux contrôler le système financier mondial. Les gouvernements fascistes voulaient imposer une politique de pillage et de répression meurtrière en créant des guerres, ce qui faisait l’affaire des banquiers qui espéraient s’enrichir de cette façon. Lorsque Heinrich Himmler, chef des SS, avait besoin d’argent, les puissantes banques déposaient l’argent dans un compte servant à financer les nazis. Même après l’entrée en guerre de l’Angleterre et des États-Unis contre l’Allemagne, les grandes banques, dont la Banque des règlements internationaux, (la BNI) de Londres continuèrent à financer le régime nazi. Toutes les matières premières, dont l’acier, qui manquaient à Hitler, lui furent livrées par bateaux.