"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

vendredi 24 janvier 2014

DEUX CONTRIBUTIONS REVOLUTIONNAIRES DE ROBIN GOODFELLOW

Deux contributions de la plus haute importance du point de vue de la théorie marxiste révolutionnaire, le premier livre (218 pages) est un apport incontestable à la déconstruction de l'académisme marxiste "sous-consommationniste"d'une noria de militants défroqués du gauchisme (les Husson, Bihr et Cie), de leurs ancêtres staliniens (Boccara), d'ex du courant décadentiste CCI (M.Roelands) ou de clowns comme Roland Simon, sans avoir peur de dégommer les icônes Mattick Grossmann et le gratin universitaire des Chesnais, Freeman, Duménil. L'exposé est clair  et accessible à tous, appuyé en bas de page par de nombreuses citations de Marx limpides. Démarche combattante contre cette bande d'histrions académiques qui se congratulent de leur nullité en marxisme conçu non comme méthode d'analyse et de combat, mais pour que ces intellocrates "comprennent le monde": "Comment imaginer que des gens dont l'activité politique vise à la conservation du mode de production capitaliste et à soumettre l'action du prolétariat aux intérêts des classes moyennes puissent produire une analyse scientifique du mode de production capitaliste? Comment imaginer que des gens dont l'horizon politique et théorique est celui du socialisme petit-bourgeois puissent développer une analyse théorique qui démontre la nécessité du renversement révolutionnaire de la bourgeoisie? Comment imaginer qu'ils puissent faire autre chose qu'instiller dans le prolétariat des théories qui n'ont pour objectif que de perpétuer son statut d'esclave salarié?"











Ce second ouvrage, plus concis (87 pages, 9 euros) vise à restituer les bases du marxisme "orthodoxe". Destiné à un large public, il a été diffusé déjà à des milliers d'exemplaires aux ouvriers brésiliens.

vente en ligne: lulu.com

ou envoyer mail ici, je transmettrai.

mercredi 22 janvier 2014

APRES LES INDIGNES… LES INVISIBLES d’un prolétariat soit disant disparu





LES FOSSOYEURS INTELLECTUELS CUPIDES DE LA CLASSE OUVRIERE DE RETOUR A LA TV

(Dans la série intellectuels de cour et de l’ombre : Rosanvallon…. MEMBRE du Siècle, de la fondation Saint Simon, veut jouer au petit reporter des « invisibles » pue-la-sueur) (vu à la TV à Ce soir ou jamais du Taddeï sur siège éjectable).

Il y a longtemps j’avais conchié ces raides intellectuels de gouvernement qui s’ennuient et peinent à trouver auditoire et clientèle : « Pour justifier (leur) professionnalisation (d’éradiquateur des classes sociales) un ancien bonze syndical, qui fait partie des « think tanks », des Gorz, Rosanvallon et un vieux mandarin nanterrois A.Touraine vont nous conter dans ces années 1980 la fin du mouvement ouvrier comme acteur central de la société industrielle. Pour l’ignorantin Rosanvallon le mouvement syndical s’était institutionnalisé récemment ; alors qu’avant le fait de se syndiquer correspondait à une identité corporative et sociale. La banalisation de structures syndicales de négociation aurait tendu à faire prévaloir une relation de clientèle, ce qui ne signifiait donc pas que la conscience de classe aurait disparu mais que : 1. Elle n’était plus reflétée dans le syndicalisme moderne. 2. (car) elle était constamment battue en brèche par l’individualisme corporatif. Un syndicalisme sans adhérent tendait à s’imposer, remplacé par le choix de la représentation élective comme mode de légitimité. Finaud et permanent des cabinets secrets, Rosanvallon ne faisait qu’anticiper tous les recentrages et tournants des syndicats institutionnels pour capter la manne étatique. En 1979, dans « Crise et avenir de la classe ouvrière », il écrivait : « Peut-on parler encore au singulier de la classe ouvrière ? ». En pensant à la multiplication intéressée des aristocraties syndicales ? (Cf. in mon livre L’aristocratie syndicale).
MIETTES SUR LES VOYEURS DU POUVOIR
Merci de déconstruire les prétentions bouffies et arrogantes de l'intellectuel organique de cour,  fondateur de la très libérale fondation Saint-Simon, qu'a toujours été Rosanvallon.(lu sur Médiapart)

Invisibles : le "parlement" contesté de Rosanvallon

Les medias applaudissent l'initiative de l'ex- Saint-Simon. Et après ?
Raconter la vie, et éventuellement les souffrances, des simples Français invisibles : le dessein de Pierre Rosanvallon, historien et professeur au Collège de France, décliné sur un site et une collection de livres, est salué par les médias. Il suscite néanmoins quelques critiques : sur quel projet politique pourrait déboucher l'entreprise ? Et surtout, comment se fait-il que l’historien, fondateur de la Fondation Saint-Simon, naguère creuset de la pensée unique, entende dénoncer aujourd’hui des maux en partie causés par ce courant néolibéral ?
- Pour lutter contre "la dérive démocratique" et "la mal représentation" des Français, l'historien Pierre Rosanvallon lance un site internet participatif avec la grande ambition de constituer un "Parlement des invisibles".En même temps que le site internet "raconterlavie.fr", a été lancée début janvier une collection d'ouvrages courts aux éditions du Seuil.
"Il faut en quelque sorte redescendre dans la soute", explique M. Rosanvallon à l'AFP. Pour lui, la société française est "crispée". Elle se "délite" avec des "formes de rejets de l'autre" et "un désenchantement très fort vis-à-vis du politique", explique cet intellectuel marqué deuxième gauche.
Tout en se gardant de "donner des leçons", il regrette le "vase clos de la vie politique" qu'il attribue notamment à sa "plus grande professionnalisation". D'où, en ces temps de crise, cette démarche "citoyenne" afin de "redonner un socle à la démocratie" avec "une société civile plus vivante dans laquelle les gens ont relevé la tête".
De son propre aveu, il n'en est d'ailleurs pas à son coup d'essai. En 2002, il avait lancé "la République des idées" puis quelques années après "la vie des Idées".
"Le pays ne se sent pas écouté", écrit-il dans "Le Parlement des invisibles", ouvrage manifeste d'une soixantaine de pages qui explique le pourquoi et le comment de ce projet multiforme sur lequel il travaille depuis "plus de dix huit mois".
'Des anonymes inconnus et des vedettes littéraires'
Sur le site internet raconterlavie.fr on trouve donc des "récits": les nuits d'une infirmière aux urgences, l'itinéraire d'un "décrocheur" scolaire, celui d'un professeur retraité ou encore celui d'un comptable "passionné par les échecs et l'Antiquité" qui lâche tout pour ouvrir sa librairie.
Classés sous des rubriques, "changement de vie", "impossible séparation, "manque de respect", "vivre low cost" (...) ces témoignages relativement courts racontent la vie "à hauteur d'homme" comme l'a titré le quotidien Libération.
"Le roman vrai de la société d'aujourd'hui. Soyez-en les personnages et les auteurs", promet ambitieusement le site sur sa page d'accueil. Plusieurs ouvrages sont par ailleurs sortis cette semaine en librairie sur les chauffeurs-livreurs, sur le quotidien d'un chercheur ou encore sur l'expérience d'un jeune précaire.
A côté de ces quidams, des écrivains participent aussi à cette expérience. "Il y a des anonymes inconnus et des vedettes littéraires", explique M. Rosanvallon.
Ainsi Annie Ernaux a entrepris le "journal" de son hypermarché à Cergy-Pontoise. Le livre paraîtra en avril. Le témoignage côtoie l'enquête sociologique, journalistique, qui côtoie le récit littéraire... "Les paroles brutes sont considérées comme aussi légitimes que les textes des professionnels de l'écrit", promet l'historien.
Il confie lui-même s'inspirer de l'expérience "Les Français peints par eux-mêmes" au XIXe siècle, "400 brochures illustrées consacrées chacune à un +type social+" et dont Balzac a inauguré la série avec un portrait de l'épicier.
Il cite également l'ouvrage "La France invisible" publié quelques mois avant l'élection présidentielle de 2007, sans oublier Pierre Bourdieu et "La misère du monde".
Dans un billet sur son blog, hébergé par Médiapart, Christian Salmon, se montre particulièrement sévère vis-à-vis de l'entreprise de Pierre Rosanvallon. "Le Parlement des invisibles, un projet de storytelling intégré", estime l'auteur de "Storytelling" qui parle de "soumission à l'air du temps". Rien d'inédit pour lui dans ce projet du fait de l'existence des blogs. "L'injonction au récit vient parachever le projet néolibéral de transformer les individus en +performer+ de leur propre histoire", juge-t-il.
"C'est un point de vue complètement idéologique", rétorque M. Rosanvallon. "La vie d'un jeune ouvrier sur 80 pages, c'est pas du story telling, c'est du récit positif, c'est une réalité vécue. Le story telling, c'est le baratin", répond-t-il auprès de l'AFP.

Invisibles : le "parlement" contesté de Rosanvallon

Les medias applaudissent l'initiative de l'ex- Saint-Simon. Et après ?
Raconter la vie, et éventuellement les souffrances, des simples Français invisibles : le dessein de Pierre Rosanvallon, historien et professeur au Collège de France, décliné sur un site et une collection de livres, est salué par les médias. Il suscite néanmoins quelques critiques : sur quel projet politique pourrait déboucher l'entreprise ? Et surtout, comment se fait-il que l’historien, fondateur de la Fondation Saint-Simon, naguère creuset de la pensée unique, entende dénoncer aujourd’hui des maux en partie causés par ce courant néolibéral ?

Le "Parlement des invisibles", un projet de storytelling intégré
05 janvier 2014 |  Par christian salmon
Joseph Confavreux a parfaitement rendu compte du livre-intitiative de Pierre Rosanvallon (lire ici) qui appelle tout un chacun à raconter sa vie sur un site internet pour ouvrir la voie à une démocratie narrative, « un parlement des invisibles » où les récits des oubliés de la représentation se donneraient à entendre ou à lire dans une sorte de transparence de l'expérience qui rendrait caduque toute l'histoire de la sociologie... C'est évidemment tout le projet du storytelling que reconduit et célèbre cette initiative saluée par l'ex quotidien Libération dans son n° du week-end, qui a perdu tout repère et se place définitivement "hors sol".
C’est un projet qui n’a rien d’inédit. Le succès des blogs fournit un exemple frappant de cet engouement pour les histoires. Selon Pew Internet & American Life Project, il se crée actuellement un blog toutes les secondes. Onze millions d’Américains auraient déjà le leur, et trente-deux millions d’entre eux en liraient. Leur nombre doublerait tous les cinq ou six mois. La motivation des auteurs de blogs est sans ambiguïté. Selon l’enquête, 77 % d’entre eux en ont ouvert un non pas pour participer aux grands débats de l’heure et exprimer leur opinion, mais pour « raconter leur histoire ». Le rapport, rédigé par deux chercheurs de Pew, Amanda Lenhart et Susannah Fox, publié en juillet 2006, s’intitule : « Blogueurs : un portrait des nouveaux conteurs d’Internet ».
Les fournisseurs d’accès qui multiplient les offres réunissant photographies, sons et mises en pages standards stimulent cette appétence narrative. Etre soi ne suffit plus. Il faut devenir sa propre histoire. Fabriquez-vous un récit. La story, c’est vous ! L’injonction à consommer se transforme de plus en plus en une incitation à se raconter. L'injonction au récit vient parachaver le projet néolibéral de transformer les individus en performer de leur propre histoire. Une tendance qui s'est manifestée de manière décisive après le 11-Septembre, lorsque les témoignages à la première personne ont commencé à affluer sur le Web, produisant une masse d’informations, d’anecdotes, d’impressions personnelles que le romancier Don DeLillo a défini comme « Une histoire fantôme de faux souvenirs et de pertes imaginaires. » 
Outre le fait qu'il discrédite l'idée d’une contre narration avec toute ses antécédents historiques de J. Agee à R.. Linhart (L'Etabli), de J. Steinbeck à Orwell, pour ne rien dire de la référence à « La misère du monde » de P. Bourdieu, que P. Rosanvallon n’a cessé de combattre, loin d'ouvrir à une contre narration, ce projet se manifeste par une soumission manifeste à l'air du temps. L'absence de précautions méthodologiques concernant les conditions concrètes d'une "observation participante" va de pair avec une démarche politico-citoyenne irréfléchie qui prétend lutter contre la crise démocratique et l'essor du FN en mobilisant la même catégorie, le même fantasme des « invisibles ». C'est au fond la résurgence du vieux projet néolibéral qui souhaite mobiliser contre les fractions syndicalisées du salariat ou ses minorités trop "visibles" et  trop bruyantes une mythique majorité « silencieuse »...

 Mais au fond ne s'agirait-il pas plutôt d'intellectuels organiquement INDIGENTS?

dimanche 19 janvier 2014

HISTRIONS POLITIQUES ET PIPOLISATION DE LA VIE POLITIQUE




François Hollande est-il un psychopathe ?
  
par Pierre Hempel, chroniqueur maximaliste


Campagnes idéologiques et complots  se succèdent dans la confusion
La campagne autour de « l’odieux Dieudonné » était-elle destinée à être d’aussi courte durée ? Remisée aussi vite au second plan par un scandale sexuel d’Etat, l’agitation médiatique autour du triste antisémite pour sous-développés s’apparentait à un complot de gouvernement de gauche pour affirmer son « autorité morale et policière » comme hier le complot attribué aux p’tis cons de Tarnac avait été une campagne-complot pour affirmer la même « autorité morale et policière » sous les triques de la droite des riches. Les complots succèdent aux complots. J’entends par complot les petits arrangements et montages médiatiques des dominants pour distraire  ou abrutir le bon prolétariat. Il serait question non simplement de décomposition des valeurs républicaines ni de décadence bourgeoise mais d’une « pipolisation de la vie politique », ainsi que fût chargé de le définir le roi de toutes les francs-maçonneries Pierre Rosanvallon lors de l’émission de Taddeï, personnage louche dont nous aurons l’occasion de reparler à propos de son « Parlement des invisibles ».
Par définition l’homme politique ou la femme politique sont des histrions : s’exhiber, séduire, conquérir, s’enrichir, voilà les maîtres mots des arrivistes politiques de la bourgeoisie. Rien de bien nouveau sous le règne aristocratique de deux siècles de bourgeoisie impavide et népotiste. Tous les mêmes comme dit le chanteur longiligne Stromae. Seule la société de l’harmonie communiste pourra mettre fin à cette engeance et à la rétribution de toute activité politique.
Décadence des puissants, tous plus ou moins pervers et cocus ou perversité du public voyeur et lui-même exhibitionniste ? La façon dont les médias traitent du scandale du président « trompeur » est moins une lamentation sur le discrédit de la politique bourgeoise qu’une façon de suggérer que la population en général (aliénée) est friante et avide des divers scandales qui ponctuent le règne de  la classe dominante, et que, même si une partie délaisse les urnes, elle est complice des « travers humains » des exploiteurs. La soirée sur le thème « Vie publique vie privée » mis à mal tous les poncifs sur la séparation des deux entités, surtout depuis que l’on sait que les puissants services secrets informatiques américains vous surveillent jusque dans vos chiottes renvoyant Orwell au musée des trous de serrure et des minables écoutes téléphoniques du vieux XXe siècle.
Le traitement, l’analyse hautaine contre la presse-poubelle, le moralisme des uns contre l’immoralisme des autres ne constituent pourtant pas un abandon de la politique, quoique les reproches hystériques des uns et la diarrhée haineuse infinie et jalouse des divers commentateurs anonymes chevauchent parfois les clivages politiques. Comme lors du scandale Dieudonné chaque clan politique y retrouve ses droits et ses « valeurs ». Sur le plateau de l'émission deTaddeï - Ce soir ou jamais - il nous était loisible de voir surtout s’afficher et se vanter les amoralistes mitterrandiens de la gauche caviar et des journalistes de droite profil bas. Le vieil avocat mitterandolâtre Kiejman défendit l’adultère avec brio, en loyal bouffon du nouveau Président : « Un homme amoureux vaut mieux que deux hommes ennuyeux » (rires). L’émancipé du maoïsme Philippe Sollers, pape de l’édition bcbg, assez éméché, gagna lui aussi à sa cause la gauche amorale et bien pensante : « Hollande s’est émancipé du matriarcat de Royal et de Trierweiler » (rires). Seule opposante de droite, victime elle aussi de rumeur de coucherie présidentielle, la sémillante Chantel Jouano, ex-ministre de Sarkozy, fût la seule à atténuer quelque peu l’orgie démocratique, quoique sans agressivité :  «  les politiques se mettent souvent en contradiction quand leur « exemplarité » est prise à son propre piège » ; elle ajouta une idée sibylline dans le concert des « machos libérés » : « … respecter sa compagne n’entre pas en jeu. On n’a jamais parlé de l’exemplarité de Trierweiler ». Et pour cause, aurait pu rétorquer un debater ! Tous étaient d’accord au fond avec le seul « moraliste » du plateau, ponte de la presse européenne l’italien Toscano : « il existe une demande malsaine d’une société réellement malsaine ». Un jeune sociologue se voulut plus lucide : « On est tous un peu voyeur même s’il existe une indexation sur la demande ». Il revint à l’auguste membre du « Siècle », Rosanvallon d’élever le débat en égalisant avec les gens d’en bas : « Les gens ordinaires s’exposent aussi. Il y a une recherche de l’hyper-visibilité à côté de la réalité paillettes, une volonté de transparence dans une société qui se décompose, se délite »[1]. Il se livra ensuite à une pub pour son cénacle qui veut tendre le micro aux « invisibles » allant plus loin que le « roman biographique » d’internet où prolifèrent les « gens ordinaires ». : « Regardez, quand on parle de classe ouvrière on ne montre que Florange, mais la classe ouvrière ce n’est plus une usine c’est les routiers, les livreurs, les serveurs… ». Comme chacun sait qu’il y a une crise de la « représentation » pourquoi s’étonner de la passion populaire pour la presse pipole ? « Les gens veulent bouffer des vedettes quand il faudrait une presse qui crée de la réalité sociale ». Tous et chacun veut « se mettre en scène ». Sollers encore tout émoustillé hasarde un jeu de mot : « la fonction crée l’organe » (l’orgasme ?). C’est au fond le jeune sociologue qui surplombe les sommités intellectuelles de la rive gauche : « la pipolisation favorise la stratégie électorale. Pour apparaître sympathique on va chez Drucker, même Besancenot y est allé ».
On dira ce qu’on veut, mais pour notre part nous dirons simplement que la pipolisation sert à masquer que, comme de toute façon ils ont tous l’absence d’un sérieux programme, même réformiste, de changement de la société, il ne leur reste qu’à jouer au plus beau parleur et à celui qui met les rieurs de son côté. On peut même ajouter que nous vivons une époque équivalente à celle de la décadence grecque quand tout le monde voulait commander.

LES REVELATIONS DE LA PRESSE PIPOLE

Pour se faire une opinion le vulgum pecus vous dira généralement qu’il faut lire toute la presse. Je me suis donc livré courageusement pour la première fois de ma vie à cet exercice plutôt lassant et stupide. Bon sang voyeur ne saurait mentir. Je parcourais depuis toujours dans la salle d’attente de mon dentiste ou chez mon oto-rhino-laryngologue le choc des photos et le poids des images de Paris-Match, VSD, Ici-Paris, preuves que les couches moyennes nous refilent en vrac leurs lectures secrètes sales plus que celles, élevées de La Tribune ou du Nobs. J’ai donc acheté, pour la première et dernière fois les divers magazines qui enchantent nos grand-mères solitaires, de la mi-janvier, du même jour au lendemain de la conférence de presse à suspense du Président cavaleur. IL N’Y A RIEN. Rien que l’on ne sache déjà par la presse « correcte » et « officielle ». Que des suppositions farfelues ou égrillardes[2].
Ici-Paris : « Valérie Trierweiler : LE CHOC ». Sous-titres alléchants : La vérité sur on hospitalisation d’urgence. La revanche de Ségolène. Comment François Hollande lui a annoncé. Qui est Julie Gayet ?
Tout est contenu dans les titrages, à l’intérieur des photos meublent : cliché de l’appartement adultère de la rue du cirque Cohn-Bendit main dans la main avec Julie Gayet lors du meeting électoral hollandais à Montpellier en 2007. Quatre pages seulement pour un magazine qui en comporte 50.
France Dimanche : « François Hollande (Exclusif !) Il a choisi ! ». Sous-titres : Julie Gayet, son lien secret avec Ségolène. Valérie Trierweiler Comment elle essaye de le garder.
Quatre pages aussi sur 50, mais le conditionnel contredit la une : « Le président aurait fait son choix mais l’hospitalisation de sa compagne l’a convaincu d’en différer l’annonce ».
VSD : « C’EST FINI ». Sous-titres : Récit d’une séparation annoncée. Pourquoi la première dame a tout perdu. Julie Gayet : comment elle a séduit François Hollande. Sarkozy Chirac, Mitterrand… Les amours secrètes des présidents.
Un record, huit pages sur 82. Plus aguichant une large photo de meeting électoral montre la Julie penchée derrière Martine Aubry lovant un regard de velours vers son amant tourné vers elle. Titrage en quatre question sur l’appartement adultérin « lié au grand banditisme ».
Le lecteur retient son souffle puis tourne sur la page des autres célèbres cocufieurs : « l’amour en douce ». Giscard s’est tapé Marlène Jobert. Mitterrand 31 nanas. Chirac s’est éclaté avec Claudia Cardinale et d’autres grandes brunes. Sarkozy pas mal de journalistes. Le lecteur comprend enfin pourquoi la fonction présidentielle est aussi ardemment désirée !
La presse provinciale, pâle copie de la presse parisienne n’est pas en reste. Si la « Voix du Nord » titre « Pour en finir avec le doute » en une concernant l’ex prisonnière du Mexique, Florence Cassez, c’est surtout parce qu’elle sait que le lecteur va partir à la recherche de Valérie et François en pages intérieures : « Valérie Trierweiler : interrogations sur sa santé et son avenir », « il est douteux que VT puisse revenir à l’Elysée mais rien n’est annoncé officiellement avant son départ », « certains proches du président lui conseillent d’inaugurer une « présidence célibataire ».
Les magazines pipoles jouent sur le voyeurisme et la connivence des lecteurs complices et émoustillés, mais avec la presse « correcte » la hyène du Figaro Iv      an Rioufol tire au bazzouka, oubliant les propres turpitudes de son maître Sarkozy :
« Non content d’avoir décrédibilisé un peu plus (sic) la fonction présidentielle  par ses promesses en l’air François Hollande la ridiculise avec ses cinq à sept. La révélation par Closer, des échappées du chef de l’Etat s’éclipsant en scooter de l’Elysée pour rejoindre ru du cirque ( !), une actrice dans un appartement prêté par une amie liée elle-même à des malfrats corses, en dit beaucoup sur son inconséquence. (…) D’autant qu’en trahissant sa compagne officielle, Valérie Trierweiler, Hollande confirme la futilité de tous ses autres engagements… « Moi président, je ferai en sorte que mon comportement soit exemplaire » (…) Hollande savait qu’il achevait de détruire l’inviolabilité des intimités publiques (resic), déjà entamée par un monde politique confondant recherche de proximité et exhibitionnisme. Il ne pouvait ignorer la curiosité accrue de la presse à scandale pour le journalisme de trou de serrure, parfois avalisé par ces cibles (reresic). (…) Cette affaire est trop révélatrice de la décadence politique pour être reléguée au rang anecdotique de la comédie de boulevard »[3].
Laissons enfin la part belle à Paris Match dont Valérie Trierweiler est l’employée vertueuse : « UN COUPLE A L’EPREUVE DU POUVOIR » :
« Valérie Trierweiler a quitté samedi l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où elle a séjourné pendant huit jours. Récit d'une semaine éprouvante.
« Plus d'une semaine cloîtrée dans une chambre de la Salpêtrière, cernée de vigiles et d’infirmières, avec son iPhone pour seule compagnie ! Très abattue, la tension en berne, elle s’est nourrie de jambon-coquillettes de l’hôpital, ce qui la changeait des petits plats délicats de l’Elysée. Elle n’a vu presque personne, à part ses fils, dont le plus jeune tous les jours, sa mère et son frère de temps en temps. Mardi, c’est de son lit qu’elle a regardé la conférence de presse du Président de la République sur le mini-écran de son iPhone, car elle n’a ni télé, ni iPad. C’est peu de dire qu’elle est déçue par la façon expéditive qu’il a eu d’éluder le problème. Elle avait songé un moment à assister à cette conférence. Les médecins l’en ont dissuadée. Trop affaiblie. Pas besoin de s’évanouir au milieu des flashes et des micros. (…) Après 19 mois à se couler dans la fonction non-définie de Première Dame sous les yeux des Français et sous la loupe de la presse mondiale, après moult apparitions publiques, après les chauffeurs, assistantes, bodyguards, robes de couturiers, il doit être difficile de redescendre dans le quotidien. Redevenir anonyme ? Impossible ! Valérie n’a jamais voulu lâcher son job d’origine : ses articles pour Paris Match. Un ancrage. Une sorte d’assurance ? L’appartement de la rue Cauchy dans le 15ème où le couple habitait avant l’élection est au nom de François Hollande. Sera-t-il encore son domicile à elle ? On imagine l’inquiétude. Il lui faudra du temps, des années, pour encaisser le choc le plus violent de sa vie : la tromperie de celui qui fut son compagnon depuis 8 ans. Le pire : lire dans la presse que l’histoire avec Julie Gayet aurait commencé avant l’élection… Valérie oscille entre l’abattement et la rage.(…) Idéalement, la Présidence aurait souhaité ne pas ébruiter son hospitalisation ; c’est par le cabinet de Valérie Trierweiler que l’information a fuité. Contrairement à ce qu’on a lu, Ségolène Royal n’est jamais allée rendre visite à Valérie à la Salpêtrière, elle qui lâchait, au détour d’une confidence, que « François ne sait pas être fidèle ». Les vertus érotisantes du pouvoir ? Ou juste un goût pour les amours clandestines ? A l’Elysée, on est déjà tenté de tourner la page… Depuis huit jours, Valérie se retrouve seule pour tout gérer. Effondrée, humiliée, elle s’est retrouvée prise en tenailles entre sa détresse immense et son impétuosité ; ses interrogations sur son avenir et sa colère. Aujourd’hui, Valérie Trierweiler est peut-être au bout d’une trajectoire. Elle a été propulsée au cœur du pouvoir. Elle a appris, elle a agi, elle a souffert, elle sait la dureté, la cruauté de la vie publique. Il lui faut un sas pour, lentement, reprendre pied... ».
Une solidarité très « humaine » du journal pipole du trust de la droite caviar et orgiaque…

Une affaire privée pour 62% des sondés

Une majorité des sondés a trouve très bien qu’il  ne réponde pas sur sa « vie privée ».
75% estiment que le président a eu raison de ne pas répondre aux questions sur sa vie privée lors de sa conférence de presse mardi, selon un sondage BVA pour iTELE. Dans cette enquête, 75% des sondés estiment que le chef de l'Etat a «eu raison» de ne pas répondre mardi aux questions relatives à la révélation de sa liaison avec l'actrice Julie Gayet. 24% répondent qu'il «a eu tort» et 1% ne s'exprime pas. «Ce n’est ni le lieu ni l’endroit» pour aborder le sujet, avait lancé François Hollande qui a affirmé toutefois qu’il clarifierait la situation de son couple avant son déplacement aux Etats-Unis, prévu le 11 février.
Dans le détail, les personnes interrogées sympathisantes de gauche considèrent à 94% qu'il a eu raison de ne pas répondre (5% pensent le contraire et 1% ne se prononce pas). Chez les sympathisants de droite, 57% pensent que le président a eu raison de ne pas répondre (41% pensent le contraire, 2% ne se prononcent pas).
En outre, 62% des sondés estiment qu'il s'agit «d'une affaire privée qui ne concerne que François Hollande». 37% pensent qu'il s'agit d'une «affaire publique, la vie privée du président concernant tous les Français». 1% ne se prononce pas.

OU LE RESEAU VOLTAIRE IDENTIFIE UN PRESIDENT PN !

« La France, devant son poste de télévision, mardi, avait presque mal pour lui. Grand Dieu, le temps passait, la première question des journalistes approchait, et tout le monde l’imaginait tétanisé. Ce discours introductif qui n’en finissait pas n’était là que pour reculer l'instant fatal c'était le « Encore un moment, Monsieur le bourreau » de la comtesse du Barry au pied de l’échafaud.

Penses-tu. Seuls les Français étaient fébriles. Seul le journaliste du Figaro, Alain Barluet, à qui revenait l’insigne honneur d’ouvrir le feu, se sentait l’estomac retourné et des jambes de coton. Car pour lui, devant le pupitre, ma foi, tout allait bien. Sa vie privée était sa vie privée. Il se donnait trois semaines pour statuer sur le cas Valérie Trierweiler. Trois semaines de réflexion ? Non, trois semaines d’observation de deuil. De deuil affectif. Par décence, par correction. Pour ne pas avoir l’air de l’enterrer trop vite. Mais Hollande ne lui ayant rendu aucune visite depuis son hospitalisation, il est clair que le dossier est déjà jugé et classé aux archives.
Le supplice de l’interrogatoire terminé, Hollande a-t-il fui, le rouge au front, rasant les murs, pour s’enfermer dans son bureau ? Penses-tu ! Le Président, désœuvré — rejoindre la rue du Cirque est devenu plus complexe —, errant peut-être dans les couloirs, a vu soudain de la lumière et est rentré. S’invitant ainsi sans crier gare à l’after de la conférence de presse qu’offrait Aquilino Morelle – son conseiller politique – à quelques privilégiés. Et le plus gêné n’était pas celui que l’on croit. Facétieux, bonhomme, parfaitement à l’aise, François Hollande a devisé gaiement avec les journalistes, dont « il apprécie beaucoup la compagnie », nous dit Le Monde — un amour vache, il faut bien le dire, qui en conduit certaines à l’hôpital —, s’étonnant non pas des questions qu’on lui avait posées mais de celles qu’on ne lui avait pas posées.
Mais quelle sorte d’homme les Français ont-ils mis au sommet de l’État ? Sans doute n’arrive-t-on pas à cette fonction sans un profil psychologique « particulier ». Sans doute faut-il être légèrement mégalomane pour prétendre à la présidence de la République, voire vaguement illuminé pour s’imaginer investi d’une telle mission supérieure. Mais celui-ci… C’est encore autre chose. Et cet autre chose fait un peu froid dans le dos. Du fait d’un physique peu porteur joint à une personnalité sans relief, on ne s’est pas méfié. Comme s’il suffisait de manquer de charisme pour être un « bon gars ».

LE SERVICE POLITIQUE DU ‘JOURNAL DU DIMANCHE’ CONFIRME

« Dans un livre intitulé "Jusqu'ici tout va mal" sorti hier chez Grasset, Cécile Amar (du service politique du Journal du Dimanche) évoque le début du quinquennat : François Hollande y est invariablement décrit par ses proches (notamment Valérie Trierweiler) comme « sans affect ». Absolument « sans affect ». On ne sait trop ce que lui ont transmis jadis les frères de l’école Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle à Rouen, mais apparemment aucun de ces tropismes chrétiens que sont le scrupule qui fait douter, l’introspection qui remet en cause, ni le remords qui ronge. C’est ce qui lui permettra de tenir jusqu’au bout. Il nous enterrera tous, et la France avec nous. Comme Trierweiler, sans affect et sans honte ».
Commentaire d’une lectrice : « Que de différence de perception depuis un an et demi. Les guignols de Canal+ en faisaient un émasculé qui n'arrivait pas à apprivoiser sa mégère, une petite chose obéissante, un mec arrivé là sans le faire vraiment exprès, victime de concours de circonstances.
Ses sujets ont appris à le connaitre et s'aperçoivent de la duplicité du personnage. Il a même trompé ses proches et alliés. Fraise des bois mon œil! C'est plutôt une amanite phalloïde! ».
Chers électeurs avez-vous élu un pervers narcissique ? Dans son ouvrage, que je vous déconseille d’acheter pour sa veulerie et son aspect aussi attrape-nigaud que la presse pipole, Cécile Amar démontre que Hollande est un faux gentil. Comme Sarkozy, comme l’a dit V.Trieweiler et son propre fils Thomas : « il est sans affect ». Première caractéristique du PN !
« Il n’est dupe de rien ni de personne. « Mes conseillers ils disent du mal de moi », me confie-t-il dans un grand éclat de rire. Il le sait, il les engueule mais il les garde ».
Sur le tweet coup de poignard à Ségolène : « Elle (VT) est irresponsable », leur dit-il. Certains de ses amis eux, n’ont pas oublié ses larmes, de rage, de tristesse. Sa présidence pulvérisée par sa propre compagne, François Hollande qui disait « connaître toutes les vicissitudes de l’âme humaine » n’y avait jamais pensé. « François était bousillé psychologiquement » se souvient un ami qui l’avait vu ce jour-là. ».
Autre tweet pour rejeter tout soutien de Ségolène au candidat : « Si j’ai bien compris dans la réunion, la stratégie c’est de s’allier avec Ségolène. Sache que je suis totalement contre. Si tel était le cas, l’aventure se ferait sans moi ». (« Chut dit François, je ne l’ai pas encore dit à Valérie ».
Au soir du meeting du Bourget : « Ce soir-là, les français comprennent que la campagne présidentielle ne fut qu’une parenthèse dans la vie de François Hollande. Il n’a jamais avoué qu’il ne croyait pas à ce qu’il promettait, il le paie. Il a laissé croire que la nationalisation était une solution, alors qu’il ne l’a envisagée que comme une arme de dissuasion dans le bras de fer avec Lakshmi Mittal, il le paie ».
Qui va prendre la tête du Medef ? « il poursuit goguenard : « Le fils Gattaz c’est celui que je connais le mieux, je suis allé dans son entreprise, j’ai décoré son père. C’est cocasse de retrouver le fils Gattaz, trente ans après son père face à Mitterrand ».
« Toucher à l’âge légal, c’est ce que propose la droite, c’est très rentable si ça se fait très rapidement. C’est très injuste mais c’est très rentable ».
« Il s’est toujours cru le meilleur décrypteur de la vie politique française. Il a voulu être président, il l’est et il en souffre ».
« Lui aussi qui choisit quels journalistes viennent dans son avion, lui qui biffe le nom de ceux avec qui son équipe voudrait qu’il déjeune… il reçoit la presse seul en tête-à-tête dans son bureau ».
« FH sait bien qu’il a été élu sur le rejet de celui qui était alors à l’Elysée ».
Hollande a été avec A.Bercof du pamphlet signé Caton : « Comment acheter votre prochain président de la République où il définit son maître Delors comme « un homme quelconque ».
Il va à Lille quand Martine Aubry n’y est pas, celle qui a dit : « on ne battra pas une droite dure avec une gauche molle ».
« Comme souvent avec FH, s’il a de mauvaises relations avec quelqu’un, c’est de la faute… de l’autre ».
« Un des vieux copains du président livre son secret :  « François c’est simple, ce qui le définit c’est : « faible avec les forts, fort avec les faibles ».
« A Dany Cohn-Bendit, déçu que son poulain Yannick Jadot n’ait pas été nommé ministre, François Hollande racontera une autre version L…) : « Cécile m’a dit : « je te propose quelqu’un dans trente minutes » et quand elle m’a rappelé, elle m’a dit : « Pascal Canfin, c’est un ami de Dany ».
« En 2009, François Hollande fait partie, à l’instar de nombreux élus corréziens, du comité de soutien aux jeunes de Tarnac ».
« Valérie Treirweiler prend le parti de la jeune Leonarda » mais « je ne peux pas désavouer Manuel », dit FH.
Ces quelques extraits ne révèlent-ils que le fait du prince, régnant de la royauté démocratique ou, en même temps le comportement du psychopathe PN ? Tu es seul juge lecteur. Avant quelques définitions de base ci-dessous je t’informe que je traiterai ultérieurement du cas particulier et des tares de « la femme du pervers narcissique ».

ADDENDUM…

Plus spécifiquement, voici les critères diagnostiques du DSM-IV identifiant une personnalité narcissique :
(1)         « Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport)
(2)         Est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal.
(3)         Pense être « spécial » et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau.
(4)         Besoin excessif d’être admiré.
(5)         Pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits.
 (6)         Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
 (7)         Manque d’empathie : n’est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui.
(8)         Envie souvent les autres et croit que les autres l’envient.
(9)         Fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains. »

 M.-F. Hirigoyen (1998) détaille davantage les manœuvres perverses et dit que le pervers narcissique va se moquer des convictions de celles-ci, de leurs choix politiques, de leurs goûts, ne pas leur adresser la parole, les ridiculiser en public, les dénigrer devant les autres, les priver de toute possibilité de s’exprimer, se gausser de leurs points faibles, faire des allusions désobligeantes et enfin mettre en doute leurs capacités de jugement et de décision.
J.-P. Racamier (1987) d’en conclure qu’« il n’y a rien à attendre de la fréquentation des pervers narcissiques, on peut seulement espérer s’en sortir indemne ».




[1] Rosanvallon est aussi un lecteur de « Révolution Internationale ».
[2] Je n’ai pas acheté Closer feuilleté au rayon d’une librairie et aussi creux.
[3] Rioufol dit petite folle est aussi lecteur de Révolution Internationale et aurait demandé son adhésion au CCI à la suite de cette affaire de décadence capitaliste.