"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

jeudi 25 juillet 2013

UN BISOU A BERNADETTE LAFONT




 Les Bonnes Femmes de Claude Chabrol

Le meilleur hommage à Bernadette Lafont peut être pour vous, un soir de ce triste été, de vous brancher sur you tube, le film de Chabrol y est visible en son intégralité gratos (ainsi qu’un nombre incroyable de classiques du ciné, de Raimu à Carné) ; il est en plus sous-titré en anglais. Taxé de misogynie et bide à sa sortie « Les bonnes femmes » de Chabrol est un film superbe. Seul le spectateur superficiel peut gober l’apparente futilité des quatre femmes prolétaires parisiennes sans voir le drame qui se profile. Le film permet de mieux saisir la situation d’infériorité des femmes pendant les trente glorieuses, la légèreté condescendante et la violence avec laquelle on les traitait encore après-guerre. Elles n’obtiendront le droit à un carnet de chèque indépendant du mari qu’au début des années 1970, et, de même elles cesseront à la même époque d’être lourdement condamnées en cas d’adultère, au contraire du mari dont l’infidélité rimait avec vantardise mâle.

Quelle que soit sa figure, ordinaire, bourgeoise ou marginale, la femme chabrolienne est face à la société comme Don Quichotte l’était face aux moulins à vent : immobile ou combative, son action semble vaine. On peut d’ores et déjà affirmer que l’univers de Claude Chabrol se fonde bien entendu sur des personnages, des dialogues, des effets cinématographiques mais également sur le décor entourant chaque lieu, chaque société et chaque personnage. Chaque détail a son importance, eu égard à la fondation de la société : « c’est un regard charnel, prêt à happer toutes les matières susceptibles d’exister et de satisfaire son esprit, comme son palais, son œil ou son oreille » écrit Joël Magny à propos du cinéaste. Il faut donc être attentif à chacune des constructions de ses films. Ces éléments sont aussi bien des maisons, des objets de décoration que des vêtements, des accessoires purement féminins : ils contribuent au même titre que les paroles ou les actes à forger les caractères et à définir l’être de ces femmes. Mais c’est aussi le rapport à autrui qui fait de ces femmes un éventail d’êtres en perpétuelle évolution, en perpétuelle recherche d’elles-mêmes et d’ailleurs. (cf. Kriticat 2009)

Les débuts de Claude Chabrol sont tout de même autrement plus
passionnants que ses films récents : preuve en est avec ce subtil et moderne film, portrait très caustique de la poule parisienne, comédie joyeuse qui se teinte très agréablement d'une critique acide de la société. On dirait que Chabrol n'a pas vraiment de scénario ici, qu'il ne souhaite qu'une chose : filmer ces quatre jeunes filles modernes (Lafont et Audran en tête) dans leur liberté, dans leurs petites agaceries et leurs grandeurs. C'est un festival de moues, de cris d'orfraie, de petites postures et de gouaille. Les comédiennes, en roue libre mais en même temps très bien dessinées par les situations que Chabrol leur impose, explosent de fraîcheur. A travers elles, on sent bien que c'est un portrait de la jeunesse dans son ensemble que tente de capter le cinéaste. Il y arrive pleinement, réussissant à saisir tout un air du temps, toute une ambiance. En plus des comédiennes, il utilise avec grâce les décors naturels de Paris, par quelques plans documentaires du plus bel effet (l'esprit Nouvelle Vague à 100%, avec ces plans qu'on croirait volés) ; grâce aussi à ces personnages secondaires masculins impeccables : le patron de la boutique, clownesque, guitryesque ; le soldat en permission (Claude Berri) ; le grand bourgeois, mollasson et creux ; ou l'inconnu à moto qui suit ces jeunes filles, et qui va se révéler être un mélange de douceur mélancolique, de vulgarité rentrée et de violence inassouvie.
Car violence il y a dans Les Bonnes Femmes, et pas des moindres. Certes, l'ensemble est léger et pimpant comme tout. Mais peu à peu, on se rend bien compte que les errances et les enthousiasmes de nos donzelles cachent mal un profond ennui de la vie, une recherche désespérée d'un amour fou qui n'arrivera pas. Les rapports entre les personnages sont souvent de moquerie, de domination, avec en fond une violence concrète (qui apparaîtra d'ailleurs pleinement dans la dernière bobine). Au détour d'une scène, le sang apparaît (une vendeuse qui garde au fond de son sac un fétiche fait d'un foulard portant le sang d'un décapité), le viol apparaît (effrayant cadre sur deux gros visages d'hommes qui essayent d'embrasser Bernadette Lafont en même temps), la violence incontrôlée apparaît (la scène de noyade à la piscine). Le regard de Chabrol sur les gens de son âge est très loin d'être lisse, les nuits parisiennes, même hystériques, cachent des dangers et des frustrations bien nombreux. Quand le dernier plan apparaît, sous la forme d'un regard-caméra très bien amené, on revoit l'ensemble du film d'un autre oeil : des jeunes femmes, agaçantes, attachantes et jolies, oui, mais qui sont aussi la proie sacrificielle des hommes et de la société. Chabrolissime en diable, n'est-ce pas ? (Changols)



lundi 22 juillet 2013

TRAPPES ET BRETIGNY : qui croire ?



Les campagnes idéologiques gouvernementales d’été sont en général plus faciles étant donné l’état de prostration dans laquelle est  plongée la classe ouvrière en période estivale. La « gauche gouvernementale » avait cru trouver dans l’assassinat accidentel du jeune étudiant Méric un argument « antifasciste » pour sponsoriser son décret « révolutionnaire » autorisant le « mariage gay », mais l’émotion retomba aussi vite qu’un soufflé. On tenta alors de relancer la sauce antifasciste avec l’arrestation arbitraire et figurative d’un touriste terroriste norvégien[1], qui n’avait rien comploté du tout, pour faire frémir les masses de gauchistes antifascistes sous les parasols quand les masses, elles, se massaient sur le parcours du Tour de France de la débilité cycliste. Le touriste terroriste remercia la french maréchaussée pour sa correction (elegance and amability) pendant sa GAV largement ébruitée par les médias, mais aussitôt recouverte par le bruit des pétards des « trappistes », nouvelle catégorie de sauvageons qui démarrent au quart de tour quand une provocatrice voilée est sommée de dévoiler son identité.
Sans que les perceptions des news n’agissent chronologiquement sur notre psyché, le grave accident ferroviaire de Brétigny sur Orge vint s’écraser sur l’émeute anti-policière de Trappes. Il fût question de pillage de victimes accidentées comme de tentative d’étranglement de policiers. La presse de gauche, comme au beau temps du stalinisme, monta au créneau pour dénoncer la « rumeur » islamophobe quand celle de droite remet le couvert contre le « laxisme » et « l’angélisme » de la gauche au gouvernement. Le compte-rendu des deux « accidents » pour ne pas dire « incidents graves » fît ensuite l’objet de deux interprétations : celle de la police et celle des « gens » représentés évidemment par les  journalistes accrédités, seuls porte-paroles autorisés de « l’opinion ». Une première cette bi-info ! Bi-intox ?, Cette nouvelle manière de découpler, diviser et donner au choix l’info diverse s’est répandue sans doute à notre insu depuis belle luette ; faits divers et accidents tombent désormais dans la théorie de la double information, plutôt même de la double interprétation « tendancieuse », « partisane », « informationphobe » ou « désinformationphobe », pour tout dire tombe sous le coup dans le domaine de votre sensibilité politique, plutôt à gauche si vous haïssez par principe les policiers, plutôt à droite si vous considérez que la « racaille » des banlieues en fait trop, une nouvelle fois et toujours.
Dans le cas du pillage des victimes de l’accident de train comme dans celui du « contrôle au faciès » de Trappes, la sensibilité « de gauche » plaide pour le doute face à la version policière en temps normal ; par exemple les policiers ne mentent-ils pas toujours sous un gouvernement de droite pour minorer le nombre réel de manifestants , alors que sous un gouvernement de gauche ils sont clairement les alliés de Le Pen? Mais voilà une situation anormale, un gouvernement de gauche qui autorise ses journalistes à se moquer des policiers et donne consigne – pour dédramatiser – de mentir sur les faits réels en dénonçant l’islamophobie-rampante-des-masses-blanches-fascistes-prêtes-à-voter-Le-Pen… Et lorsque la vérité des deux situations transparaît malgré tant de prévenances vertueuses et républicaines – le mariage de la carpe islamiste et du lapin Duracel laïque – la confusion est à son comble et démoralise tout spectateur qui tente de réfléchir au sens à donner au merdier ambiant.
Examinons les rebondissements du merdier, en nous fiant plus aux commentaires des anonymes, parfois percutants,  plus déliés et moins pleutres que les journalistes professionnels avec leur fil à la patte. Passage en revue.
Trop de "moines" chez les trappistes !
 « Les échauffourées de Trappes du 20 et 21 juillet 2013 n’ont rien de communautariste, d’islamiste et encore moins d’islamique, assure un intégré de la gauche caviar. Même si l’origine le plus probable serait liée au contrôle de routine d’une femme en niqab qui aurait mal tourné, après que le mari eut protesté contre le contrôle de police ».
Un patron de gauche vole au secours des trappistes, quoiqu’ils aient pris d’assaut un commissariat républicain : « Depuis 50 ans, la politique de la ville c'est des milliards pour enfermer les populations dans leur quartier. Ce n'est pas une affaire de religion. C'est l'assistanat, dans son principe, qui ne fonctionne plus. L'intégration ? La France n'a jamais su faire. L'Etat doit se réformer en profondeur, et permettre de faire progresser l'estime de soi dans le coeur des citoyens, de toutes origines, dans le respect de la Loi. Vive le revenu d'existence, la régionalisation et l'esprit d'entreprise ».
Un gauchiste légaliste déplore l’assaut des « trappistes » : « Absolument inacceptable, quand on vit dans un pays, on doit en respecter les règles, supporter les injustices et les combattre par des moyens légaux ».
Le journal Le Monde ayant reproduit la déclaration d’un « jeune homme » (que vous traduirez évidemment par « racaille lambda ») lequel assurait que l’ambiance à Trappes c’est « des envies de faire la révolution », interloque plusieurs lecteurs de ce torchon servile qu’on se contente de parcours sur le web gratuit : « --- c est une révolution... --- non sire, c est le prurit estival d’un quartier de laissés pour compte de la république a qui on n’a pas su faire passer les 3 principes de base de 89 --- ils n’en ont retenu aucun... --- hélas sire ... seule une version mono-sexuée de la fraternité.... --- alors, la révolution semble bien mal partie... --- en effet sire, elle n’est plus pour demain... je vous suggèrerais bien qu’on ne soit plus crs sans le capes... ---voila de fait une utopie a creuser... « .
Un autre explique qu’une révolution ce n’est pas brûler un commissariat de police pour défendre les préceptes coraniques d’oppression de la femme, et que ce n’est pas brûler les voitures d’occasion des ouvriers ni le mobilier social déjà pauvre dans les environs. La même dépêche d’AFPest reprise par l’ensemble des journaux
« Une nuit d'affrontements, et puis l'attente. Samedi 20 juillet, dans la matinée, une ambiance lourde régnait à Trappes, où le calme était revenu après que la ville a été secouée par des émeutes autour de son commissariat, dans la nuit de vendredi à samedi. La veille, environ 250 jeunes de la ville étaient venus réclamer la libération d'un Trappiste (sic) de 21 ans. Lequel avait été placé en garde à vue pour rébellion, pour avoir sauté à la gorge, donné un coup de poing et tenté d'étrangler un policier qui contrôlait l'identité de sa femme, portant un voile intégral, près d'un Abribus, selon la police. Une version policière infirmée par celle de la jeune mère de famille, qui a expliqué dans un communiqué transmis au Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) avoir "subi une injustice de la part de la police", qui aurait aussi bousculé sa mère et insulté son mari. Vendredi soir, les violences devant le commissariat, qui ont opposé les forces de l'ordre aux émeutiers – qui ont échangé tirs de Flash-Ball et de gaz lacrymogènes contre cailloux et mortiers – se sont déroulées "en deux temps", explique le préfet de police des Yvelines, Erard Corbin de Mangoux. Le commissariat a d'abord connu un "siège violent" par des jeunes, entre 20 h 30 et 21 h 45, l'heure de la rupture du jeûne. Un garçon de 14 ans a été hospitalisé "dans un état grave" après avoir été blessé à l'œil. Une enquête de l'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été diligentée pour savoir si, comme le disent les habitants du quartier, il s'agit bien d'un tir de Flash-Ball qui est à l'origine de la blessure. La seconde partie, de minuit à 2 heures du matin, a donné lieu à des affrontements plus "sporadiques", des dégradations d'Abribus, des voitures cassées et des poubelles brûlées, dont les stigmates étaient encore visibles samedi après-midi. Ces violences auraient cessé aux alentours de 3 heures du matin. Six personnes ont été placées en garde à vue, alors que, selon le procureur de la République de Versailles, Vincent Lesclous, le mari de la femme en niqab, déféré au parquet de Versailles, "devrait être convoqué dans environ deux mois après avoir été libéré avec un contrôle judiciaire". Surtout, ce qui inquiète le préfet des Yvelines, département qui détient le record de contrôles d'identité visant des femmes voilées, c'est "ce petit noyau d'individus à Trappes qui profite de chaque occasion pour tenter d'embraser la ville ».
Jusque là rien que de très traditionnel dans le rayon « canicule émeutière en banlieue », mais ce ne doit plus être traditionnel grâce à la démarche perverse de « l’envoyé spécial » Shahzad Abdul qui va se charger de poser les questions qui permettent d’exprimer le « légitime malaise musulman » en laissant noyer le problème sous l’indignation du « contrôle au faciès », bon marché de l’indignation contre la droite lorsqu’elle est au gouvernement mais opération risquée lorsque des bavures policières ont lieu aux ordres de la gauche gouvernementale ; mais ce journaliste est malin il fait comme si police et émeutiers existaient indépendamment du gouvernement « antiraciste » et « islamophile ».
« Au marché de Trappes, à quelques mètre du commissariat, personne ou presque n'évoque les événements de la veille. Pourtant, beaucoup redoutent la reprise des violences samedi soir, après la rupture du jeûne, vers 21 h 30. Comme une dizaine d'autres voitures dans sa rue, la Mégane de Fatiha Bouarahouane, 32 ans, a été endommagée cette nuit. "C'est sûr que ça va reprendre. Mais c'est cinquante-cinquante, la police cherche aussi. Quand on est contrôlé cent fois, la 101e fois, ça pète ! ", se désole la jeune femme. Et si le procureur de la République se réjouit du "calme revenu", elle affirme que le calme "durera tant que le jeûne durera" (du coup le lecteur « identitaire » s’énerve bien que le journaliste ait pris soin de remplacer ramadan par un terme chrétien-francophone : le jeûne ! Pour une fois que ce n’est pas un « jeune » racaille !). Continuons notre lecture de l’info du journaliste gouvernemental :
« Tous les Trappistes interrogés évoquent des contrôles d'identité qui ne visent "que les musulmans", une atmosphère islamophobe propre à Trappes, selon eux. "Toute la ville est énervée ! Vous pensez qu'on se révolte juste pour un contrôle qui tourne mal ? C'est toute l'atmosphère de Trappes qui nous donne des envies de révolution", s'emporte un homme d'une trentaine d'années devant un centre commercial de la ville. Pour celui qui se présente comme un "penseur de Trappes", "ça peut recommencer. Ça va recommencer. Mais pas qu'ici : dans n'importe quelle banlieue. On en a marre que les politiques ici veuillent 'blanchiser' la ville". La veille, "c'est allé crescendo, dit-il. C'est quand ils ont tiré sur le petit que c'est parti en vrille ! Nous, on en a marre des policiers bandits qui jouent à 'qui interpellera le mieux une femme voilée'." C'est alors qu'un de ses amis croit voir passer un policier en civil. Il crie : "Ça va être chaud pour vous ce soir ! Préparez-vous, nous on est prêts !"  Kamel Laouadi, 32 ans et père de famille, exhibe fièrement ses deux imposants fusils... à eau. "Ça, c'est du gros calibre !", plaisante-t-il, avant de reprendre l'air grave. "On n'a pas la haine par hasard. On se battrait pour la France, mais il faut arrêter de venir toucher à la religion tout le temps." Pour lui, "ce qui va se passer ce soir" n'est qu'un début. "Dans vingt ans, Trappes, c'est la Tchétchénie ! ».
LA FAUTE AUX ARABES EN GENERAL OU AUX ISLAMISTES ?
            
Non c’est la faute à la minorité salafiste selon celui-ci qui propose ses solutions « radicales »: «  « Kamel, qui est certainement un brave homme, déclare avec bonne conscience qu'il est prêt à se battre pour la France mais qu'il faut arrêter de toucher à la religion...Kamel n'a rien compris au problème. Ce n'est pas à la religion musulmane que l'on s'attaque (liberté de culte en France) mais au fait que les islamistes veulent la substituer à la constitution et aux lois françaises. Car il faut le redire sans cesse: en France ce n'est pas la religion qui dicte la loi, aucune religion! La vraie révolution serait l'application des lois de la république. Quant à ceux qui ne les respectent pas : retour aux pays. Sans états d'âmes ! il faut une tolérance zéro et la suppression des droits civiques, donc allocations familiales et sociales, allocation chômage, allocation logement etc...cela devrait faire réfléchir et remplir les caisses de l'état. Les responsables religieux doivent aussi se démarquer de cette racaille qui se prétend musulman et nuit aux vrais pratiquants ».
 
Non pas la faute aux scooters, dit cet autre, mais aux Audi : « « Ayant mon bureau rue Maurice Thorez, je confirme ce que vous dites. Pas que des scooters. Tous les mercredis après-midi, des motards sans casque qui font le tour du quartier moteur hurlant. La police municipale s'installe de temps à autre... pour faire des contrôles radar. Apparemment, la police n'a jamais pensé à compter le nombre de Maserati et d'Audi de grosse cylindrée. Moi, si. C'est instructif. Si pauvreté il y a elle est bien minoritaire. Ce sont les jeunes qui sont abandonnés ».
Allez donc voir « chez eux » : «  Je reviens d'Arabie Saoudite, et là bas il n'y a aucun problème lorsque la police contrôle la population. Par contre après 17 h les femmes ont tout intérêt à être à la maison, sinon elles sont systématiquement contrôlées, et pas la moindre émeute en vue, comment font-ils? ».
 
Non du tout ! aux flics humiliant systématiquement les « contrôlés » : « J'ai habité longtemps cette région. Me suis fait souvent contrôlé par une police irrespectueuse, pour qui toute personne dont la peau ne tire pas vers la bonne couleur est un suspect. Mais alors un suspect permanent, qui se cacherait derrière de multiples identités. Puis le tutoiement permanent, le cynisme, voire les sourires en coin quand ils prononcent à voix haute votre nom de famille. Mais surtout ne jamais leur parler dans un français châtié, sinon : "tu te fous de moi ?"... ».

 Oui c’est la faute à la femme « bâchée », considère un troisième larron : « Ce que je note dans cette histoire, c'est que cette femme dit obtempérer à chaque fois qu'on la "contrôle", cela signifie donc qu'elle enfreint la loi tous les jours. Selon la loi, il n'est pas question de la contrôler mais de la verbaliser. Une fois verbalisée, elle devrait avoir enlever sa bâche ou ne plus circuler dans la rue....d'où la tentation de croire qu'il s'agit d'une provocation quotidienne... ».
 
Les islamisés ne sont-ils pas des pré-fascistes, plus dangereux que le FN ? « Quand il s'agit de monter les gens les uns contre les autres, je pense que les porteuses de niqab et autres barbus n'ont rien à envier aux chemises brunes de l'extrême droite. A ce niveau, la revendication politique ne sert qu'à alimenter la haine, la violence et le rejet de l'autre. La République doit se protéger contre ses semeurs de troubles . C'est un peu logique, puisque les barbus sont d'extrême droite. Dommage que cette extrême droite-là, pourtant particulièrement virulente, dérange moins une certaine gauche que le FN ». « Son souhait, ou celui de son mari salafiste, c'est que les femmes de la planète entière subissent cette loi obscurantiste. Le voile porté ostensiblement (difficile de faire autrement, c'est vrai) n'est que l'étendard d'un mouvement politico-religieux dont les ambitions sont connues de tous. Tout comme l'étaient les chemises de couleur de certains mouvements politiques dans les années 30. Vous ne lisez pas les journaux ? ».

Bof… Le voile les ridiculise : « J'ai vu la même chose sur la plage, une mère et sa jeune fille voilées dans l'eau, vision glaçante, quasi apocalyptique, visage caché. Et la sortie de l'eau, ô surprise, effet hilarant, car l'effet tee-shirt mouillé était plus que suggestif et rien n'échappa aux estivants de la plastique féminine de ces deux femmes. Détail d'importance qui échappa manifestement aux barbus à leurs côtés ».

Il faut rétablir le droit de se promener intégralement voilée, c’est la manœuvre à laquelle se livrent les « extrémistes » : « Autant je déteste et méprise l'islam extrémiste, comme toutes les religions extrémistes, je pense que c'était une erreur monumentale d'interdire le voile intégral. La liberté prime. Résultat de cette loi: chaque contrôle devient un incident et un conflit islam-occident. Rapprochons-nous enfin. Si on ne l'avait pas interdit, la pression sociale aurait pu s'exercer librement sur les femmes musulmanes en France, et nous aurions aujourd'hui des banlieues, des écoles, où un grande partie des femmes seraient contraintes de porter le niqab. Ce que veulent les extrémistes, c'est créer de si grands troubles lors des contrôles que la République y renonce ». Le Figaro jette au même moment que ce lecteur l’angoisse dans les chaumières sur une possible suppression de la loi anti-voile: « Si Manuel Valls promet de faire respecter l'ordre, des voix s'élèvent dans la majorité pour remettre en cause la loi sur la burqa. Une fois de plus, Manuel Valls doit se sentir bien seul ce week-end. Le ministre de l'Intérieur a condamné les violences communautaristes de Trappes en soulignant qu'«aucune raison» ne les justifiait et qu'elles étaient «inacceptables». Il s'est ainsi démarqué de la quasi-totalité des commentaires entendus à gauche, qui ont mis en cause l'attitude de la droite et l'héritage de Nicolas Sarkozy. Voire la loi elle-même. La sénatrice EELV Esther Benbassa a tweeté samedi: «Trappes brûle. Quand notre ministre Valls comprendra-t-il les dérives auxquelles donne lieu le contrôle d'identité injuste et injustifié?» La loi, qui interdit «la dissimulation du visage», avait été votée en juillet 2010 par une écrasante majorité de la droite et du centre, et une vingtaine de députés de gauche. Parmi eux, quatorze socialistes, dont Manuel Valls et Aurélie Filippetti, et un communiste, André Gérin. Le reste du groupe PS n'avait pas pris part au vote, Jean-Marc Ayrault, qui le présidait à l'époque, s'étant tout de même engagé à «ne pas faire obstacle» à l'adoption du texte. «Sinon, avait-il expliqué dans La Croix, les Français ne comprendraient pas notre position.» Il faut dire qu'elle ne brillait pas par sa clarté. Les socialistes se disaient d'accord sur «le principe» de l'interdiction de la burqa, mais accusaient la droite de vouloir «instrumentaliser» la question à des fins électorales. «De quelle manière les forces de l'ordre arriveront-elles à amener une femme à abandonner cette burqa?», avait aussi fait valoir Benoît Hamon, à l'époque porte-parole du PS, pour justifier l'attitude de son parti. Devenu ministre, l'ancien élu de la 11e circonscription des Yvelines, où se situe Trappes, a évolué. Il a estimé samedi sur BFMTV que «le devoir de l'État est de faire respecter la loi républicaine partout» et «surtout à Trappes», une ville où, selon lui, «il fait bon vivre».Bas du formulaire
 En vérité la majorité des français est composée de « beaufs » : «   Inutile de jouer les Cassandre, dès lors que le principal problème est déjà là: une grande partie des Français, de leurs politiques, de leurs médias, sont des beaufs. Des membres de la classe moyenne, ce qui vaut comme caractéristique sociologique et comme jugement de valeur, qui n'auront jamais que haine et que mépris pour les gens du dessous, ces gueux. Et cette haine et ce mépris ne produiront jamais que de la gangrène (du repli communautaire, de la violence, etc...) ».
 
Faire de l’humour peut sauver ? « Quand je passe à coté de quelqu'un d'entièrement voilé, qui me dit que c'est une femme ? ».
Trappes n’est pas tchétchène : « Je ne comprends pas la comparaison qui est faite avec la Tchétchénie. Les tchétchènes ont voulu leur indépendance, la Russie considérant qu'elle faisait partie intégrante de son territoire depuis quelques siècles n'a pas voulu en entendre parler et a écrasé la révolte à la suite de 2 guerres successives. Vous n'allez pas me dire que les musulmans qui ne sont dans cette ville que depuis 30 ans vont demander l'indépendance de Trappes. J'avoue que quelque chose m'échappe ».
LA FIXETTE SUR LE VOILE ABOUTIT AU SOUTIEN A L’ORDRE DEMOCRATIQUE BOURGEOIS 
Pour les gauchistes antiracistes et islamophiles le gouvernement sauve l’honneur antifasciste en dénonçant l’islamophobie ambiante des français de base, et pour les français de base la police fait respecter les lois ambiguës du personnel politique corrompu : « Atmosphère islamophobe...ben voyons. Toujours les mêmes arguments...c'est la faute à la police, pas la nôtre...la République est une et indivisible, et laïque. Non, la religion n'a pas sa place sur la voie publique, quelle que soit sa confession, c'est une affaire privée, qui se vit dans le domaine privé. La République se vit à visage découvert et dispose de lois que chacun doit respecter. Provoquer des émeutes pour "couvrir" une rébellion injustifiée ne fera que renforcer cette atmosphère CQFD ».
Soutien à la police républicaine : «  Il faut afficher notre soutien indéfectible pour notre police républicaine à Trappes. Ne pas céder face à ces moyennageux. Courage pour les jours à venir. La loi existe sur le port du voile intégral. Elle doit être appliquée. A Trappes mais aussi à Lyon et dans bien d'autres villes, les salafistes bafouent la république et nous provoquent. La seule réponse, la fermeté républicaine, seule à même d'éviter que le front national ne devienne le premier parti de France. Ce niqab est clairement une provocation contre notre société. La loi républicaine a posé certaines barrières que certains veulent briser pour provoquer car on peut tout à fait être un bon pratiquant sans porter ce voile intégral que notre pays a refusé démocratiquement. S'en suivent les émeutes, qui ne sont que le signe que pour certains, le communautarisme est plus fort que la réflexion et le sentiment d'appartenir à une nation qui sait donner sa chance à un Djamel Debouze (trappiste) ».

Le racisme n’est pas une spécificité de « blancs » : « Entièrement d'accord, la religion fait partie de la sphère privée, c'est d'ailleurs étonnant que ce soit souvent (mais pas systématiquement quand même) la même religion qui fasse parler d'elle. Personnellement j'en ai plus qu'assez de toujours entendre les mêmes choses : les blancs sont racistes contre les gentils arabes et les gentils noirs. Le racisme ça existe aussi dans l'autre sens, la preuve : qu'est-ce que ça peut bien lui faire s'il y a plus de blancs à Trappes à ce témoin ? Pourquoi, M. Abdul, donnez-vous si complaisamment la parole à des provocateurs haineux, en quête de djihad antiflic ? Les pensez-vous dignes porte-parole des habitants de Trappes ? L'origine des violences de cette nuit est-elle dans un énième contrôle (injustifié, of course) ou dans l'interpellation d'une personne qui exprimait publiquement son mépris des lois de la République en se promenant le visage masqué dans un espace public, pauvre propriété privée que son mac aura évidemment protégée...? ».
 
La révolution, c'est faire un "p’tit" tour sur soi même, pour se retrouver au même endroit. Le problème c'est que, pendant ce temps là, les autres ont continué à avancer. Résultat : on régresse. Pitié pas de révolution. Evitez-vous cela. Reprenons la discussion au niveau du contrat. C'est là que se situe le noeud gordien. Nous avons tous à y gagner de prendre cette voie. Toutes les autres conduisent à la sujétion donc à la soumission d'une sous partie de la société.
Un « trappiste » intramuros ne craint de prévoir la tournure de l’envahissement dans deux décennies : « Dans vingt ans, Trappes, c'est la Tchétchénie !" Au moins, on ne pourra pas dire qu'on a été pris par surprise. Reste à savoir ce que l'on peut faire pour empêcher une guerre civile ! Je signale par ailleurs, car on a trop tendance à l'oublier, que mohamed merah est devenu le héros d'une partie non négligeable de nos concitoyens ! On a tout de même le droit de s'interroger et de se demander dans quel pays nous voulons vivre ! ».

  Vous avez aimé le chantage au racisme, (ces 30 dernières années..)? Vous adorerez le chantage à l'"islamophobie".
C’est un problème pour « les Français » de la « résistance » : « Alors pour ce monsieur Abdul : pourquoi cette violence est elle quasi toujours issue de musulmans? Qui agresse pour une simple cigarette ou un "mauvais regard" selon la terminologie employée? Rarement des bouddhistes, des hindouistes ou des protestants. A force de jouer les Daladier et Chamberlain bien lâches devant Hitler, nous aurons comme Churchill le disait le sang et les larmes grâce à nos politiciens. Quelle autre religion tente tous les jours de saper la laïcité républicaine ? Les francais n'en peuvent plus et penseront n'avoir d'autre choix, déçus par les réalisations pitoyables de l'ump et du ps que de tenter l'aventure FN avec les inconnues que cela comporte ». Marrant, ce n'est pas Islamistes ou liés a l'immigration, mais les 3 remèdes fournis par notre expert sont tous liés a l'Islam (le premier et dernier) et a l'immigration (deuxième).
Celui-ci ne veut pas lier pauvreté et exclusion à violence de sous-classe : "Cesser de lier immigration et violence". ... lol ben voyons... ! Il n'y a vraiment plus que les "docteurs" et " sociologues chercheurs au CNRS" pour vous expliquer qu'en France il n'y a pas de lien entre immigration et violence. D'ailleurs je suis certain qu'ils vous rachètent votre appart à Trappes au-dessus du prix ! »
Les politiciens sont tous des hypocrites face à un « mal » réel : « Sur le problème de la sécurité, le Gouvernement qu'il soit de droite ou de gauche a toujours menti. Il continue devant une insistance écrasante pour révéler des faits à la fois honteux et déplorables. Très souvent on n'a que les enfants qu'on mérite et les réactions diverses des journalistes et des politiciens montrent avec quelle hypocrisie le problème est traité. Ce que semblent ignorer ces faiseurs d'opinion, c'est que le Mal est là se manifestant avec de plus en plus d'arrogance devant un Ministre qui n'en peut mais et se complait dans des discours lénifiants auxquels plus personne n'apporte attention ».
LE TROUBLE REBONDIT AVEC LE RETOUR SUR L’ACCIDENT DE BRETIGNY
« A-t-on voulu cacher une réalité trop dérangeante ? Contrairement à la version officielle véhiculée par les autorités politiques, policières et sanitaires, il y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge. Le Point s'est procuré le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l'opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux. Or le compte rendu des forces de l'ordre est sans ambiguïté. "À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles", note la synthèse de la DCCRS. Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n'avoir constaté "aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale" en gare de Brétigny. Pourtant le rapport de synthèse de la DCCRS va plus loin : "Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s'emparer d'effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes." Et la note d'enfoncer le clou : "Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l'accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l'Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé...). À la lecture de la synthèse, on apprend qu'un dispositif de sécurité très important a été déployé alors sur place. Ainsi pour assurer des escortes d'ambulances, un équipage motocycliste de la CRS autoroutière Sud-Ile-de-France était également réquisitionné. Par ailleurs, deux autres sections de la compagnie 37, employées sur le département de la Seine-et-Marne ainsi que les fonctionnaires de la CRS 51-Orléans, utilisées sur le département de la Seine-Saint-Denis étaient appelées en renfort.  Pourtant, ministres et sous-préfet présents sur place ont démenti à l'unisson tout caillassage sur les forces de secours et vol sur les victimes. Ainsi, sur i>Télé, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier déclarait ne pas avoir eu connaissance "de victimes dépouillées", faisant simplement état "d'actes isolés" et "de pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu rude". Le sous-préfet d'Estampes, Ghyslain Chatel, démentait pour sa part que les secours aient fait l'objet de jets de projectiles, à l'exception "d'un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais pas touché". Contacté jeudi par Le Point.fr, Luc-Didier Mazoyer, le directeur départemental de la sécurité publique de l'Essonne, persiste et signe : "J'étais sur place, il y a certes eu des tensions pour repousser des individus, mais je n'ai vu ni scène de pillages ni violences urbaines. J'ai déclenché une enquête pour en avoir le coeur net." Le parquet d'Évry a ouvert une enquête préliminaire pour vol en réunion avec violences, à la suite des incidents qui se sont déroulés en marge de la catastrophe. Les autorités avaient seulement reconnu qu'un urgentiste du Samu s'était fait voler son portable. Dans le cadre de cette affaire, cinq personnes ont été placées en garde à vue puis relâchées, les perquisitions à leurs domiciles n'ayant rien donné. Eux-mêmes ont nié toute participation à ces vols. L'un d'eux a néanmoins été désigné comme l'auteur du vol du téléphone par sa victime. Selon le parquet d'Évry, aucune plainte pour d'autres vols n'aurait été à ce jour déposée. Nos révélations ne vont pas manquer de relancer la polémique. En effet, dès le vendredi, le syndicat de police Alliance avait fait état de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui "aurait dépouillé les victimes et notamment les premiers cadavres". Des déclarations démenties avec virulence par de nombreux responsables socialistes ou ministres du gouvernement. Le syndicat avait alors quelque peu fait machine arrière. Aujourd'hui, la synthèse de la DCCRS, même si elle ne mentionne pas le terme de cadavre, ni celui de pillage, semble bel et bien donner raison au syndicat ».
UNE QUERELLE FRANÇAIS/ETRANGERS IMMIGRES ravivée par l’accident ferroviaire?
Nouveaux commentaires de spectateurs indignés :
« L'heure d'arrivée des premiers CRS sur les lieux de l'accident ferroviaire de Brétigny, une heure et demie après les secours, "ne colle pas" avec la description d'un rapport policier faisant état de vols d'effets appartenant aux victimes, a indiqué aujourd'hui une source préfectorale. ... "Et qui a fait état de ce rapport à la presse ? Un syndicat policier d'extrême droite.  Bon, je dis ça, je me comprends... ».
« Dans cette sordide affaire, les politicards de gauche sont à la hauteur : cacher la vérité une fois de plus, afin de protéger leurs chouchous de banlieue. Il ne faut surtout pas que la vérité éclate au grand jour et que les "Français"  qui ne sont pas dupes, demandent des comptes à ce ministre qui n'est qu'un "faux dur"mais qui comme les autres n'est qu'un "godillot"
Sarko a sauté pour n'avoir pas eu le courage de "nettoyer " les banlieues les socialistes sauteront pour les mêmes raisons ».
« Merci de rechercher la vérité, cette recherche devrait être faite pat tous les médias. Malheureusement certains semblent être aux ordres. Déplorable le sens de responsabilité de certains journaleux et scandaleux et ignoble que des délinquants puisent s'en prendre aux victimes. Dans quelle société sommes nous ? »
« Vous avez raison. Je crois que nos politiciens, quels qu'ils soient, n'ont pas les outils pour mener des actions dans le sens d'une éradication de ce phénomène. Ça va nous tomber dessus un jour où l'autre et nous n'aurons que le choix de rester et nous soumettre ou partir (comme certains imams le disent eux-mêmes dans des vidéos postées sur Youtube) ou alors : la castagne !Ils étaient 200 ou 400, dans deux ans ils seront 600 ou 800, et dans 10 ans 1000 ou 2000 et vous ne ferez plus la loi ».
SABOTAGE ?
« Quatre boulons qui se dévissent sous l'effet de la chaleur... Vous avez vu jouer çà ou ?... Et pourquoi uniquement celui-là et pas d'autres ? La voie avait été inspectée le 4 juillet par des spécialistes... Qui sont-ils ? Quel est leur avis ?... Des "dépouillements de cadavres et de blessés" ? Allons ma bonne dame vous n'y pensez-pas, c'est pour cela que les CRS ont conservés leurs casques ?... Ils avaient froid à la tête c'est tout!
Ah ils ont portés plainte ? C'est juste pour se faire rembourser de leurs vieux portables ?... C'était un sabotage basta !Chaque heure une autre explication sur ce drame ! Maintenant il y aurait eu des faux boulons montés sur cette pièce, et elle ne serait pas la cause primaire de ce drame... L'affaire est claire, la SNCF et ce gouvernement vont absolument tout faire pour noyer le poisson, et surtout ne rien payer aux victimes et usagers ! »
TERRORISME INTERIEUR…
« Ca continue...... Et encore à trappes et au Tour de France à Nice où la caravane (Cochonou) et les gendarmes se sont fait caillasser dans les quartiers sensibles.  Mais tout va très bien madame la Marquise.  La lâcheté est une constante chez nos politiques de Droite comme de gauche. Ils tentent de faire diversion en se pêchant avec bienveillance sur les minorités et en s'affichant anti racistes. On peut ne pas être raciste et faire appliquer la Loi avec fermeté envers tout le monde, sans exception. Il faut accepter la réalité et observer qui cause ces troubles graves à la sécurité publique. On ne peut brûler des voitures et créer des émeutes quand un policier veut faire appliquer la Loi. Reculer sans cesse devant ce terrorisme intérieur c'est donner l'autorisation d'aller toujours plus loin, jusqu'à quand ? Il y aura une fin mais à ce moment là ce sera dramatique et incontrôlable. Attention au jour où la majorité silencieuse, excédée se réveillera brutalement.
SAUVAGEONS A REPETITION…
Indignation du posteur moyen : « Devant la révélation, suite à un rapport de police, de tels faits ; la première interrogation se tourne vers ceux qui sont censés nous protéger, nos gouvernants à travers les ministres concernés. Il est facile de conclure à l'incapacité de ces ministres ou à leurs besoins de minimiser des actes pitoyables. Cette gestion d'événements très graves rejoint leur apprentissage dans la bonne marche de l'Etat. Le silence encourage ces "sauvageons" à renouveler leurs exploits... Pitoyables sous tous les plans...Deux versions du contrôle de police à l'origine des violences… ».
Retour à Trappes, Version journaleuse : « Les affrontements, qui ont commencé vendredi vers 21 heures, semblent avoir pour origine l'interpellation la veille d'un homme qui se serait violemment opposé au contrôle par la police de son épouse voilée, dont le visage était dissimulé, selon Jean-Marc Galland, directeur de cabinet du préfet des Yvelines. Le procureur de Versailles a indiqué qu'il avait tenté d'étrangler un policier. Ce dernier présente des marques d'étranglement au cou et une trace de coup au niveau d'une pommette, a-t-il précisé. Mais le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), qui dit avoir été contacté par la femme voilée, a contesté cette version. Il évoque des «provocations» de la police et dénonce un «contrôle d'identité musclé». Dans un communiqué, le CCIF indique que «plusieurs témoins de la scène rapportent des déclarations racistes de la part des policiers et un abus de moyens physiques à l'encontre» de la jeune femme. Cette dernière, dont le témoignage est publié sur le site Al-Kanz, a raconté qu'elle allait se prêter au contrôle lorsqu'elle a vu un agent de police «pousser violemment (sa) mère». Son mari aurait alors protesté, avant d'être «maintenu à terre» et menotté par les forces de l'ordre. L'épouse affirme avoir été traînée par le voile et «plaquée sur le capot de la voiture» avant d'être emmenée au commissariat. Sur le chemin, «ils nous criaient dessus comme si on était des chiens». Elle ajoute avoir été traitée de «fantôme».  (ce qui n’est pas une insulte mais un constat, jlR).
Une souris inconnue de notre PAF a soudain bondi :  cette… Coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI) a également «réfuté les versions policières» et réclamé une enquête «indépendante». Pour Marine Le Pen, qui n’allait pas se gêner dans la partition qui lui est réservée, les affrontements du week-end «sont liés à la montée d'un communautarisme délétère exacerbé par une immigration de masse».De son côté, le cire-pompe du déclassé Sarkozy, Brice Hortefeux a dénoncé «les errements, l'inertie et l'idéologie» du gouvernement en faisant le lien entre les violences à Trappes et le flou qui entoure les événements consécutifs à la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge. Le larbin de Sarkozy en a profité pour accuser le gouvernement d'avoir «cherché à masquer honteusement les jets de projectiles et agressions de victimes qui, selon un rapport policier, sont intervenus sur les lieux».
Un ami du gouvernement, as du cirage de pompe en attendant un futur marioquin, Jean-Christophe Cambadélis, lui, a trouvé qu'il y avait eu «surmédiatisation des méfaits en marge du drame de Brétigny». Et que c'était une illustration du «climat français, sur lequel prospèrent le Front national et quelques extrémistes». Sur son blog, tout en assurant que «le port du niqab est une provocation qui doit être traitée comme telle», le député PS de Paris affirme qu'un «contrôle musclé ne règle rien à l'affaire». «La cohésion française abîmée par le sarkozysme est achevée par la relégation urbaine», écrit-il, en exprimant ses craintes que «les discours de fermeté ne soient que des cautères sur une jambe de bois». C’est toujours la faute aux autres (oubliée la triste pantalonnade de Jospin en 1989 pliant face au voile et autorisant la prière en entreprise, cf. mon livre page 212, comment la gauche a supplanté le prolétaire par l’immigré).
CONCLUSION : Tous s’empaillent de façon fantasmatique (mais qu’est-ce la  politique bourgeoise dominante sinon un immense fantasme populaire de bistrot) sur le lien immigration-violence, le rébus immigration-religion, le nœud coulant drogue-islamisation, la persécution policière et le laxisme des magistrats, le diable et sa belle-mère…  Rien sur les prétextes futiles à des comportements désespérés… La réflexion sur ces « accidents sociaux » serait entièrement cernée par les oppositions gauche/droite.
Il n’y a pas identité ethno-religieuse de la part des émeutiers, qui, par nature, sont impulsifs. La rumeur, leur rumeur, peu importe – que ce soit la réaction du faux mari de la pétasse voilée ou un contrôle humiliant des flics – déclenche l’incendie. Il ne se trouve pas derrière un plan concerté de prise du pouvoir local par les salafistes. Si la police ne faisait pas son travail minimal syndical, les agressions contre les provocatrices en hijab se développeraient. Deux types ont été condamnés à deux mois fermes, d’autres n’ont pu être identifiés…[2]

L’EXORCISATION DU QUESTIONNEMENT
Le discours d’un certain Bruno Roger-Petit, tendance gauche caviar ergoteuse (Nouvel Obs) qui pose au probe moralisateur islamophile, en dit long sur le double jeu des amis du gouvernement de la gauche œuf de lump. BRP s’en prend violemment au beau blond du 20 heures Laurent Delahousse qui a osé une question (très pipole certes, mais logique pour le spectateur troublé par les violences et pillages qu’on lui a servi depuis deux semaines) à Hollande le 14 juillet:  « Lors de votre visite en Tunisie, vous avez prononcé une phrase très importante, 'La France sait que l'Islam et la démocratie sont compatibles'. C'est un discours qui s'adressait évidemment à la Tunisie, au parti Ennahda. (Un temps) Je voulais vous poser une question. En France il y a cinq à six millions de musulmans, un tiers se déclare croyant. Si un jour, un parti islamiste, fondamentaliste, se créait en France, quelle serait votre réaction ? ». RBP fusille le journaliste pipole pour cette question dérangeante pour son maître de l’Elysée : «question non réfléchie, fantasmée, impensée » (on a rarement vu journaliste aussi
servile vis-à-vis du pouvoir): « François Hollande a répondu comme il convenait, réponse qui valait sans doute plus pour ses insulteurs du matin que pour les personnes stigmatisées, de fait, par Laurent Delahousse : Aucune religion n’est contradictoire avec la démocratie. La démocratie, c’est le bien commun, qui n’empêche en aucune façon le fait religieux. En France, cette conciliation, nous l’avons fondée autour du principe de laïcité". Une question de science-fiction au détriment de la réalité, hurle le Roger-Petit. À la fin, on s'interroge. Comment l'un des représentants de l'élite médiatique la plus célébrée, la plus encensée et la plus reconnue, en vient-il à poser une telle question dans le cadre d'un entretien avec le président de la République, qui plus est le 14 juillet ? Comment un journaliste, peut-il interroger le chef de l’État sur une question de science-fiction (la création d'un parti politique islamiste fondamentaliste en France) au détriment de la réalité (la création d'une formation politique de catholiques extrémistes en vue des élections européennes prochaines) ? Il y a là une sorte de mystère. On peut comprendre, dans ce contexte, les réactions que suscitent la question de Delahousse, comme celle du député socialiste Pouria Amirshahi sur Twitter : "Il travaille pour qui Delhousse, le FN ou Al-Qaïda ?". On aimerait savoir comment les principaux responsables de l'information de France télévisions, Rémi Pfimlin et Thierry Thuillier, jugent cette question de Laurent Delahousse et si elle est le reflet de la pensée globale des rédactions du service public, de leur vision de la France et des Français. Et l'on regrette, de la manière la plus sincère, que le temps d'une question, ce 14 juillet, Laurent Delahousse se soit fait le petit télégraphiste d'une cause si peu juste, si peu noble, et pour tout dire, si peu républicaine ».
Virez donc chers maîtres ce blondinet si peu scrupuleux ! C’est l’interprétation de RBP qui est impensée parce qu'elle démontre qu’il se met au service de cet ambigu soutien gouvernemental à une religion arriérée qui ne se confond nullement dans les faits avec la révolte impulsive des banlieues, et sert d’écran à cette même révolte en la faisant endosser par la minorité des spectateurs salafistes ; or, nous le savons bien, salafistes comme caïds dealers sont toujours ennnuyés par ces explosions de violence qui dérangent leurs commerces respectifs et la collusion de leurs « balances » avec la police ; la vraie menace « fondamentaliste » n’est-ce pas ce discours intégriste et moralisateur bourgeois qui dénonce le FN un jour et les terroristes « islamistes » un autre jour? Pour nier toute colère des basses classes, certes incapables de s’identifier au prolétariat.
Plutôt que de jauger la pertinence de son confrère, pour une question induite par le bourrage de crâne étatique, ce journaliste véreux joue à gloser sur sa pertinence, ce qui en dit long sur sa mauvaise foi. Et sur sa vision étroitement nationale du gouvernement des consciences quand le spectacle du monde est celui des femmes opprimées dans les pays arriérés, islamisés et lobotomisés.
Le parti fondamentaliste de la bourgeoisie existe bel et bien, c’est celui de toutes les factions bourgeoises et religieuses complices dans les faits pour faire mariner de faux débats et pour appeler… au calme social.
Enfin, pour étriller un peu plus de grands absents de « l’amitié des peuples » et du « marxisme tolérant envers toutes les religions du moment qu’elles font plaisir aux pauvres », on relève le silence bruyant de toutes les bonnes sœurs gauchistes et de nos prudes maximalistes. Sujet lourd à porter ? Ne pas contrarier la « gauche humaniste » au pouvoir ?




[1] Le néonazi norvégien Kristian Vikernes, arrêté mardi en Corrèze avec son épouse française, Marie Cachet, n'avait aucun projet terroriste et se montre coopératif, a déclaré mercredi son avocat, Me Julien Freyssinet. La jeune femme a été remise en liberté mercredi soir, a-t-on appris de source judiciaire, mais la garde à vue de Kristian Vikernes, qui peut durer jusqu'à 96 heures, a été prolongée. Me Freyssinet a justifié sur BFM TV l'achat par l'épouse de son client de quatre fusils, dans un cadre légal, par "la philosophie de vie choisie par le couple : le survivalisme". Il s'agit notamment de vivre en autarcie et par conséquent de devoir chasser pour avoir sa nourriture, a-t-il expliqué. Le ministère de l'Intérieurr, Manuel Valls, avait affirmé mardi que Vikernes, "proche de la mouvance néonazie", était "susceptible de préparer un acte terroriste d'envergure" et "constituait donc une menace potentielle". Il avait toutefois précisé par la suite qu'aucune cible ni projet précis n'avaient été identifiés. Me Julien Freyssinet a souligné que Kristian Vikernes était conscient de son lourd passé. "Je crois que c'est l'accumulation de ces éléments qui a fait qu'il y a pu avoir des craintes à son égard", a-t-il dit, toujours sur BFM TV. Selon lui, son client nie toute sympathie envers le tueur norvégien Anders Behring Breivik, auteur de la tuerie de l'île d'Utoeya en juillet 2011. "Il désapprouve l'acte. Il est très clair là-dessus, il n'a aucun lien avec le massacre de Breivik." Kristian Vikernes avait reçu le manifeste de l'auteur de la tuerie d'Utoeya mais a reproché sur son blog à Anders Breivik d'avoir tué des jeunes Norvégiens. Selon Manuel Valls, les services de renseignements ont néanmoins "considéré que les messages qu'il faisait passer ces derniers temps sur Internet manifestaient une très grande violence". Kristian Vikernes, dit "Varg", figure du black metal norvégien, s'est installé en France après avoir été condamné à 21 ans de prison en Norvège dans les années 90 pour avoir tué un membre du groupe Mayhem. Il a bénéficié d'une libération conditionnelle en 2009.
[2] Par expérience et mes promenades en banlieue nord et sud je peux témoigner que le hijab « court les rues » dans le 9-3 et le 9-4 par exemple, et qu’il ne peut pas y avoir un policier derrière chaque cliente voilée. La police ne procède en général qu’à quelques contrôles symboliques vite répercutés par les journalistes ; la prudence reste de mise de la part des pandores, ils savent très bien éviter l’émeute suivant le nombre ou l’allure des bonshommes qui déambulent. La « provocation voilée », « l’exhibtionnisme identitaire » se répand de toute façon et ce comportement est assez ancien comme les pillages lors d’accidents… J’ai été quelques fois témoins de contrôles policiers en banlieue qui viraient au vinaigre, et je me sentais totalement du côté des policiers face à des comportements primaires et très « familiaux », pour ne pas dire péquenots.  Qu’on attaque lâchement un policier seul, qu’on lance des pierres sur des pompiers ou des infirmiers relèvent de la voyoucratie et du pénal. N’importe quel autre système, fut-il socialiste ou communiste, mettrait au pas les tarés par la… terreur rouge.