"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mercredi 11 mai 2011

LES GAGNANTS DU GERARD DE LA POLITIQUE...BOURGEOISE RIDICULE


Les premiers "Gérard de la politique", prix destinés à récompenser "le pire de la politique", ont été décernés hier soir sur Paris Première, ont annoncé les organisateurs, créateurs des "Gérard de la Télévision" et des "Gérard du Cinéma" dans la même veine potache.

Nicolas Sarkozy remporte le "Gérard de la petite phrase qui les suivra jusqu'à la tombe" avec son célèbre "Casse toi pauv' con". Il était opposé dans cette catégorie à Jacques Chirac, Ségolène Royal, Rachida Dati et Valéry Giscard d'Estaing (pour son "Au revoir!").

Eric Besson obtient le "Gérard de la personnalité politique géographiquement contrariée", et Dominique de Villepin celui auquel "la Vierge Marie est apparue" pour l'appeler à se présenter en 2012, mais qui malgré son ardeur au combat "va se manger un vieux 0,4% dans la face".

Frédéric Lefebvre obtient deux Gérard: celui du "simplet dont on frémit à la pensée qu'il ait des responsabilités" (ex aequo avec le président des jeunes UMP, Benjamin Lancar) et le "Gérard du ministre qui lèche le plus les bottes de son président" (pour sa phrase: "Nicolas Sarkozy a un tort, c'est qu'il a raison trop tôt").

Si les membres du gouvernement ou ceux qui y sont passés en prennent particulièrement pour leur grade, la gauche n'est pas totalement épargnée.

Jack Lang remporte ainsi le "Gérard du vieux machin fabriqué sous Mitterrand qui n'a plus aucune chance de rien mais qui s'accroche quand même, au lieu d’aller pêcher la crevette avec Jospin sur l'Ile de Ré".

Cécile Duflot, elle, doit son "Gérard de l’idée de programme griffonnée sur un coin de nappe en papier avec cinq pastis, un cassoulet, une bouteille de Côtes du Rhône et deux calvas derrière la cravate, et allez zou!" à cette phrase: "On aura tous une allocation à la naissance, le revenu universel".

Les Gérard de la politique sont attribués par un jury rassemblant notamment des journalistes (Philippe Tesson, Bruno Roger-Petit, Eric Naulleau, Eric Brunet, Philippe Bouvard, Guy Birenbaum, Karl Zero), ainsi que le médecin urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Olivier Ranson.
(d'après l'AFP et Le Figaro)

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