"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

dimanche 24 octobre 2010

LE VIDE POLITIQUE REVOLUTIONNAIRE FACE AU MOUVEMENT DE COULEUVRES SYNDICALES


On a tendance à se rassurer en disant, à chaque mouvement même hétéroclite, même mal barré, en comparant avec la veille de Mai 68 : « bof il n’y avait plus aucun parti politique crédible… le PCF radotait ses complaintes staliniennes… la SFIO était morte… Mitterrand faisait autant vieux rat politicien que Mendès-France… les gauchistes n’existaient pas… le mouvement n’a-t-il pas pris son envol « spontanément » dans une situation de ras-le-bol accumulé de dix ans de « dictature gaulliste »… pour retomber dix ans plus tard dans un remake de la SFIO replâtrée, qui, une fois au pouvoir a quand même : supprimé la peine de mort et refilé cette putain de retraite à 60 ans !
Hé ne devrait-on pas cette bonne vieille retraite à mai 68 finalement ? Une retraite bon enfant comme le joli mois de mai bobo, aboutissement libéral et fleuri des sixties dans un capitalisme glorieux, sans fin terrifiante, européanisé et boboïsé… La concession de la gauche bourgeoise au pouvoir avait été importante. On oublie qu’elle avait été « obligée » pour ne pas risquer une véritable insurrection armée face au dépit électoral d’un « programme commun » bondé de nationalisations, de flatteries pour les couches intermédiaires avec la promesse vieille comme les barbiers de raser presque gratis. Dix ans après 68 il était IMPOSSIBLE d’avoir au pouvoir, en France, une Margaret Thatcher, impossible parce que pas possible après une telle expérience de grève de masse. En Angleterre la rigueur de la dame de fer fût possible grâce à une habileté classique bien plus grande de la bourgeoisie anglaise, mais du fait du poids immense des trade-unions, non remis en cause frontalement comme en France, et qui avec leur chef au langage gauchiste, Scargill, ont su focaliser l’attention sur un seul secteur ouvrier, les mineurs, en leur faisant croire qu’en luttant seuls ils luttaient pour toute la classe ouvrière, pour qu’en fin de compte le pouvoir se serve de leur défaite (au milieu du triomphe des quêtes de solidarité syndicaliste internationale) pour prendre les mesures idoines au profit de la bourgeoisie britannique. L’Angleterre eût les moyens de s’éviter une grève de masse comparable à mai 68 quand la France dût porter le bonnet d’âne, mais pour rendre service en fin de compte à toutes les autres bourgeoisies qui ne sauvegardaient pas les meubles (pauvre France mitterrandolâtres) mais le profit dans leur pré carré.

Autres temps, autres conditions. Les fabulations politiques sont toujours mêlées aux contraintes économiques de la crise mondiale. Dans son historicisation de sa version du déroulé historique, la droite bourgeoise n’a pas cessé, de Balladur à Raffarin et Sarkozy, de nous « expliquer » que la gauche (aussi bourgeoise pourtant) au pouvoir avait conduit la France à la faillite suite à ces années de concessions « sociales » qui avaient entrainées assez rapidement le bond à 3 millions de chômeurs, tout comme plus tard les 35 heures sous Jospin n’avaient fait qu’aggraver « le poids des déficits » et mettre la France à la remorque du monde libéral. Dans son historicisation laudative de sa trajectoire gouvernementale heurtée la gauche bourgeoise invoque les contraintes de la crise économique mais se vantait d’avoir empêché le « fascisme » de triompher (cf. la focalisation sous Mitterrand et ses 40 gauchistes de l’attention sur la puce Le Pen). Manque de pot, c’est finalement sous Chirac II que le « fascisme » avait été écrasé. L’UMP avait fait barrage à Le Pen à la place du PS déconfit !

Aujourd’hui il n’y a plus d’histoire du tout, plus de conclusion en vue, plus d’épilogue à la société existante.
C’est LA PREMIERE FOIS DANS L’HISTOIRE de France qu’un gouvernement ne promet rien que rien, rien de rien. La bande de potentats autour de Sarkozy a eu le culot de balancer A TOUT LE MONDE : « VOUS N’AUREZ PLUS RIEN AU BOUT DE VOTRE VIE DE BOULOT DE MERDE. ». Non seulement d’une façon pachydermique la bourgeoisie, avec son bonnet sarkozien, a visé large sans réfléchir aux conséquences sociales plus en terme de désarroi et de colère qu’en espoir de pneu de rechange de la part de la gauche caviar, mais elle a prétendu flanquer deux coups de pied au cul à la classe ouvrière sans crainte de baffe en retour : la bourgeoisie a annoncé qu’elle gonflait de deux années supplémentaires le temps passé à subir le travail exploité, mais elle a rajouté une couche provocatrice EN MEME TEMPS pour repousser le taux plain de 65 à 67 ans, ce qui signifiait clairement pour les millions de victimes : après avoir repoussé une retraite plus ou moins sérieuse à 62 ans, de la prolonger à 67 ans !
UNE REACTION DEFENSIVE DE LA CLASSE OUVRIERE
Autant dire que Sarkozy et compagnie ont jeté de l’huile sur le feu et réveillé une colère pas prête de s’éteindre. En soi la question de la retraite est très secondaire dans ces conditions cyniques. En soi d’aussi provoquantes décisions se retournent immédiatement contre la bourgeoisie elle-même, et un peu trop à mon avis sur le seul Sarkozy. En réalité cette attaque pachydermique signifie qu’il n’y a aucun avenir à proposer aux électeurs cocus et aux syndiqués floués. D’où une réaction surtout « défensive » de la part de cette nouvelle classe ouvrière qui, quoique composée désormais majoritairement d’employés de bureaux, s’avère tout aussi voire plus combative que par le passé. Mais une réaction de morts-vivants titubants dans des manifs quantitatives mais qualitativement débiles avec des slogans méprisables et niveau ras des pâquerettes. Avec une incapacité à réfléchir par soi-même et à se laisser remorquer par les imbéciles fonctionnaires syndicaux.
Mais plus le temps passe plus il s’avère que les « imbéciles » réfléchissent de plus en plus intelligemment et que les élites bourgeoises et les aristocraties syndicales ont du souci à se faire.
UNE ATTAQUE HISTORIQUE SANS ALTERNATIVE REVOLUTIONNAIRE
C’est la plus grave attaque contre la classe ouvrière depuis 1945 et on demeure estomaqué que aussi peu de perles intellectuelles et de sectes révolutionnaires n’en prennent pas conscience. Le monde tremble et certains sont encore en train de se laisser bronzer au soleil des années fastes.
J’avais déjà dénoncé lors de la crise de 2008 l’inertie des petits milieux révolutionnaires, rien sur leurs sites froids et amorphes, aucune réaction à la hauteur. Cela se reproduit malheureusement encore dans une situation de colère généralisée « par procuration ». Pourtant sur les forums des journaux bourgeois cela fourmille de discussions, de propositions, de souhaits, de haine et de peur, de passion et de volonté de lutte.
Sur les sites gauchistes, trotskiens et anarchistes il n’y a rien que le plus plat suivisme du syndicalisme institutionnel et l’apologie de cette vieillerie de « grève générale » ; la seule alternative des recruteurs syndicaux et charlatans gauchistes est le « retrait de la loi scélérate », scélérate oui mais on remplace par quoi ? De nouvelles élections bourgeoises où les oligarchies des partis décident qui doit être élu et à quelle sauce nous bouffer ? Aucun, je dis bien aucun gauchiste ne propose une alternative de société radicalement différente. Alors même qu’est posée la nécessité de dire stop à cette société qui nous conduit à l’abîme.
Sur le site inerte du CCI - présenté sur le suite de Controverses comme le groupe le plus important (de quoi ? du monde ?) depuis 1982 - depuis 6 mois aucune prise de position ni ouverture de forum sur la signification du mouvement (de couleuvre syndicale) en cours. Le CCI-RI n’est plus hélas qu’une secte rabougrie d’une dizaine d’intellectuels en France, donc cela n’a pas trop d’importance. Ils ont tellement exclu de militants que les exclus sont trois fois plus nombreux dehors. Ce n’est plus un groupe ni important ni indispensable aux luttes de classe.
Dehors ce n’est guère plus brillant. « Controverses » fédération internationale de nombre des exclus, qui a fait des efforts louables pour se laver des débilités léninistes et conspirationnistes du CCI, est tombé dans l’excès contraire. Leur site est encore plus navrant et académique que celui du CCI, et l’action dans la classe ouvrière n’est qu’un vulgaire chapitre placé à côté de celui de l’anthropogenèse, et commence seulement une compilation de tracts, sans analyser la lutte des classes en France ou ailleurs. Ce regroupement fédéraliste dont la critique a été déjà faite sur ce blog serait-il un nouvel « ICO » (information correspondance ouvrière d’Henri Simon, qui, après 68permit des rencontres révolutionnaires fructueuses) ?
Là encore, nous ne sommes plus à la même époque. Malheureusement la comparaison est en défaveur de Controverses. Autant ICO était plus ou moins héritier d’un groupe (S ou B) qui nous apparaissait mythique et chargé de projections d’avenir contre le faux communisme russe, autant, pour les plus informés les petits groupes de la « Gauche italienne » et les textes de la Gauche allemande publiés par Invariance et ceux de la Gauche Communiste de France publiés par RI recelaient des trésors pour s’offrir un bel avenir révolutionnaire, autant nous sommes plongés dans un vide sidéral après les noyades successives des intellectuels ultra-gauches déjantés, après les procès de Moscou du CCI et l’échec de toutes les prédictions fausses d’un renforcement mécanique des luttes du prolétariat contre la crise systémique depuis 30 années.
Autant le succès assez large du syndicalisme peut s’expliquer par des années d’individualisme triomphant qui se complait encore dans le clientélisme et le suivisme trade-unioniste, autant ledit milieu n’est plus lui-même qu’une constellation d’individus dispersés qui s’ignorent et évitent de se rencontrer, sans initiative et quasiment absent des manifestations. Le milieu politique has been est devenu une vulgaire boite à mails, comme mon blog où la plupart des lecteurs (même de plus en plus nombreux, de 150 à 170 par jour en moyenne) restent voyeurs, exceptés un PN ou quelques amis qui envoient un petit mot d’encouragement.
On a presqu’envie d’être charitable avec Controverses et « Perspective internationaliste » qui sont les seuls à faire des efforts de rencontre et d’ouverture à ceux qui cherchent des lieux de réflexion politique. Controverses publie ainsi à boire et à manger sans oser présenter ou même critiquer des âneries très gauchistes démocratiques comme le (présenté comme « les ») camarade du groupe ( ?) « Démocratie communiste luxemburgiste » avec son tract : « Retraites : les travailleurs attaqués peuvent battre le gouvernement ». Le petit luxemburgiste souffle dans les voiles de la syndicratie pourtant : « il sera nécessaire (…) de poursuivre et d’accentuer la mobilisation pour passer à l’étape supérieure », qui estime gentiment que « nous ne pouvons pas attendre une impulsion efficace de la lutte de la part des directions syndicales ». De la part des directions syndicales, c’est de la surenchère gauchiste et notre luxemburgiste commet une bien grave erreur ne pas les nommer par leur nom : « les appareils syndicaux » (de haut en bas). Très immédiatiste et au ton sergent recruteur gauchiste : « dans l’immédiat, il s’agit évidemment de participer à la lutte contre ce projet gouvernemental (sans dissimuler nos opinions) pour notre part nous sommes opposés au système du travail salarié et au mode de production capitaliste ». Participer où, quand et comment, et avec qui dans le bordel ambiant? On nous confie gentiment et très « démocrate » être pour « un autre type de société », mais sous-entendu chacun son opinion ! Nulle part il n’est affirmé par notre bon démocrate luxembourgiste que les syndicats sont nos « ennemis ». On refuse l’augmentation de l’âge de départ à la retraite et on crie « A bas le capitalisme ». Et on ne dit pas qu’est-ce qu’il faut faire pour déjà se rencontrer, discuter, se coordonner, etc.
Heureusement Tumulto de Toulouse répond brillamment aux questions précédentes et réalise trois tracts excellents modèles du genre (vous pouvez les lire sur le site de Convergences, rubrique « luttes » un peu plus loin que la rubrique « sciences » :
« Offrons une retraite dorée à Thibault, Bettencourt, Sarkozy, Strauss-Kahn et Cohn-Bendit !(24 juin)
« Pour travailler moins, mieux, tous autrement, à autre chose : Rompons les rangs et généralisons les grèves ! » (23 septembre)
« Sortons au plus vite de l’impasse capitaliste en généralisant nos luttes ! » (12 octobre)
Excellents tracts courts et incisifs qui s’appuyant sur la grande lutte des ouvriers polonais en 1980, rappelle le besoin vital de la tenue d’AG OUVERTES A TOUS, ce que les appareils syndicaux ont empêché depuis le début.
Un autre tract diffusé par des amis de Convergences sur Paris est plus mou mais insiste aussi justement sur la tenue d’AG en fin de manif : « Prenons en mains nos luttes ». Mais pour l’instant « nos » luttes sont entre les mains institutionnelles des appareils syndicaux.
Assez faiblard et « conseillant » ces tracts car émanant de petites unités dispersées sans parti ni organisation, ni colonne vertébrale.
Un parti qui en avait une colonne vertébrale, mais qui n’est plus qu’un cercle, les restes du redondant parti communiste international (bordiguiste) ont produit le meilleur tract sur à peu près tous les plans qu’il fallait cibler : LES DIRIGEANTS SYNDICAUX A L’ŒUVRE CONTRE UNE LUTTE VERITABLE EN DEFENSE DES RETRAITES.

Le titre était pourtant malheureux, ils ne semblent pas encore avoir compris (dans leur vision hiérarchique de parti) que ce ne sont pas les seuls « dirigeants » syndicaux qui sont en cause mais au moins autant les soldats des appareils que l’impuissance de la classe ouvrière à s’organiser elle-même. Après ça va, bonne dénonciation de l’unité impossible avec les traîtres professionnels, excellent dénonciation de LO et du NPA qui cirent à fond les pompes des appareils syndicaux pendant les promenades de santé ; les zozos du NPA amènent aux manifs de gros amplis et hurlent pendant des heures devant les moutons qui défilent (1/3 des militants CGT qui composent la centrale sont… retraités) : « Grèèèève générâââle ! »
Par contre les bordiguistes restent enfermés dans les vieilleries typiques du vieux stalinisme terroriste ou dans les images d’Epinal du Palais d’hiver, ils croient qu’on peut en revenir au degré zéro de la lutte des classes : « les méthodes élémentaires que le syndicalisme « responsable » a fait oublier aux prolétaires » ; il faudrait développer les piquets de grèves pour empêcher de travailler ceux qui ne suivent pas. Imbécillité notoire d’étudiant ! Justement, le mouvement actuel, comme nous l’avait expliqué des ouvriers à Longwy en 1978 n’a pas à se contenter de la grève comme telle, d’abord elle coûte et les prolétaires ne sont pas tous militant célibataire hébergé par maman. Il ya mille formes pour développer la lutte sans tomber dans la théorie du sabotage anarchiste: blocages des rues matin et soir, manifestations après les heures de travail, participation aux AG de quartiers et aux discussions sur internet. La grève illimitée est une connerie de première désormais : 1. Parce qu’il est impossible de tout bloquer dans un monde moderne ultra-dépendant pour la bouffe et les médicaments, 2. Parce que cela monterait non pas l’opinion publique mais une partie des travailleurs contre une autre. Au contraire la force du mouvement de protestation réside et résidera dans sa diversité et son inventivité, mais à condition de se fixer la formation centralisée d’AG de quartier, de ville jusqu’à l’élection de comités de gestion élu et révocable de la lutte, au vu et au su de tous.
Pour le « pressant besoin de l’organisation et du parti de classe », on en parlera un autre jour. Les bordiguistes n’étant qu’une poignée de lutteurs invariants.
La question centrale, supposant forcément la désobéissance aux syndicats, a été impossible à formaliser depuis 6 mois. Les processions syndicales annoncées à la télé par-dessus la tête des spectateurs/manifestants se terminent toujours par la dispersion. Les plus jeunes attendent parfois naïvement le « baston » comme s’il était le meilleur moyen de « radicalisation », terme galvaudé et aussi subversif dans la bouche des journalistes et des syndicalistes que celui de protestation. Dans ces conditions, malgré des tentatives isolées, les AG de rue semblent encore impossibles. Il faudra donc trouver des liens de réunion où se diriger et où convoquer tous ceux qui en ont marre de traîner leurs savates à la remorque des grues syndicales.
Cette idée d’AG semble bien l’objectif qui hérisse vraiment le poil des encarteurs professionnels. Un vieux retraité aigri de Longwy s’en est pris à moi sur le forum de Libé en estimant que je « travestis les événements » et « déforme la réalité des faits » concernant la reproduction d’une partie de la discussion que nous eûmes avec les sidérurgistes lorrains où ceux-ci insistaient sur le fait qu’il fallait absolument OUVRIR LA LUTTE A TOUS, et nous avaient témoigné que les zozos de la CGT étaient aux côtés de la police, (et crevaient les pneus des voitures de militants venus de la région parisienne). Je l’ai envoyé se faire voir chez les Grecs, et, accessoirement, parce que je n’ai rien à prouver aux menteurs syndicalisés, d’aller causer et vérifier auprès de Giovannardi, délégué CFDT de l’époque, qui tenait à peu près le même discours que nous, alors militants maximalistes du CCI.
Bilan : c’est pas veille d’un nouveau mai 68, faut pas rêver, faut pas déchanter non plus. C’est bien sûr plus grave et cela commence à poser de sérieuses questions politiques. Tant mieux.

LA BATAILLE SYNDICALISTE ANTI-SOCIALE

PS: TYPIQUE du conseillisme démocratique et de sa soumission au syndicalisme le plus tarte est la campagne du site La bataille socialiste, de plus en plus inféodé au parti gauchiste kémaliste avec un certain Nicolas Dessaux en vedette; ce très sot archéo-gauchiste s'autorise de parler du mouvement à l'international en déformant la réalité.
"La Bataille" publie de plus en plus n'importe quoi, des messages de solidarité de diverses sectes et syndicats tiers-mondistes, et un appel à financer les mafias CGT en France et donne les adresses des maisons des syndicats CGT où envoyer le pognon. C'est vraiment se ficher du monde quand on sait (dixit 95) que les mafias se partagent le pognon entre affidés! Le meilleur soutien c'est d'y aller physiquement, de se mettre en grève là où on est, d'exiger des AG en fin de manif, etc.

3 commentaires:

  1. tu es contre les caisses de grève ?

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  2. Question idiote.
    1. Cela ne dépend pas de moi,
    2. J'aurais plutôt tendance à donner mais je n'ai pas confiance dans le syndicat pour donner à tous comme il serait de règle,
    3. Cette histoire de caisse est le moyen traditionnel pour les synd. de base pour éviter la question de l'extension de la lutte,
    4. Va de pair avec les manifs traine savates décidées en haut sans but clair...

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  3. trouve-moi une caisse de grève qui n'est pas tenue par un syndicat et j'en ferai volontiers la promo.

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