"La suppression de la propriété privée... suppose, enfin, un processus universel d’appropriation qui repose nécessairement sur l’union universelle du prolétariat : elle suppose « une union obligatoirement universelle à son tour, de par le caractère du prolétariat lui-même » et une « révolution qui (...) développera le caractère universel du prolétariat ».
Marx (L'idéologie allemande)

«Devant le déchaînement du mal, les hommes, ne sachant que devenir,
cessèrent de respecter la loi divine ou humaine. »

Thucydide

mardi 28 septembre 2010

UN AIR DE DEJA VU

(Voici quelques bonnes feuilles de mon prochain ouvrage : « L’histoire des trahisons syndicales »

Nous allons nous livrer aujourd’hui à une étude comparative des grèves de 1995, mouvement social (bien que mitigé) depuis 1968, avec les Journées d’Action (JA) « saute-moutons » comme disent les gauchistes critiques qui sautent pourtant toujours et en même temps que les bonzes sur les « moutons » salariés lors des ce ridicules promenades programmées comme les fêtes religieuses. Nous verrons que, contrairement à ce que croient les plus naïfs, IL N’Y EXISTAIT PAS UNE TELLE EMPRISE DU BARNUM SYNDICAL. Mais derrière le « tous ensemble », bien des corporatismes et des félonies qui ne peuvent pas être mise sur le seul dos des bureaucraties syndicales.

Vous verrez vous-mêmes toutes les différences qui sautent aux yeux à la lecture : les événements historiques se reproduisant toujours deux fois comme vous savez…
Une petite chronologie d’abord pour montrer que la force de protestation du mouvement ne partait pas des états-majors syndicaux comme cette année depuis janvier. Le mouvement ne s’était pas développé comme une suite des balades orchestrées aux dates choisies par les états-majors, et suffisamment éloignées pour évite l’effet boule de neige. On comptera au total 6 grandes journées d’action et le mouvement aboutira au retrait du projet gouvernemental ; les cheminots se seront farci trois semaines de grève.
10 octobre 1995 : grève massive de la fonction publique ;
15 octobre 1995 : grève SNCF ;
14 mai 1995 : manifs syndicales contre la réforme de la Sécurité Sociale ;
Novembre 1995 : grèves dans les universités ;
15 novembre 1995 : annonce du plan Juppé : porter les annuités d’ancienneté au travail de 37,5 à 40 années pour les salariés de la fonction publique ; la CFDT, nombre d’écrivains et journalistes, et une partie du PS soutiennent le plan ;
24 novembre 1995 : la grande JA est massive mais les cheminots – du fait de leur expérience non oubliée de 1986 – reconduisent subitement la grève au grand dam des dirigeants syndicaux ;
27 novembre 1995: la RATP et la Poste rejoignent les cheminots dans la grève ;
28 novembre 1995 : réaction immédiate à ce qui s’est passé la veille, les appareils syndicaux jouent la division, la CFDT est absente des manifs.
3-4 décembre 1995 : débat flou et ampoulé sur la grève générale au congrès de la CGT.
4 décembre 1995 : boycott par la plupart des syndicats cheminots de la commission gouvernementale pour adapter le régime de retraite ;
5 décembre 1995 : JA
11 décembre 1995 : le Premier ministre Juppé recule ;
12 décembre 1995 : JA, 2 millions de manifestants ;
15 décembre 1995 : le gouvernement retire sa réforme, les syndicats crient « victoire », la défaite gouvernementale ne sera que partie remise. Sous une victoire « syndicale », il s’est passé beaucoup de choses inquiétantes contre la messe syndicale et que je vais rappeler à présent.

UNE LUTTE SOURDE POUR EMPECHER LA VIE OUVRIERE DE S’EXPRIMER DANS LES ASSEMBLEES

L’enjeu de 1995 avait été pour les divers syndicats l’emprise sur les agents de conduite, vieille corporation dans la corporation, figure de proue des mouvements depuis 1986. Il fallait diminuer l’emprise de leur syndicat corporatif la Fgaac anarcho-syndicaliste, et, avec la volonté ambiguë de casser un certain corporatisme parvenir à chapeauter l’ensemble des catégories. Le souvenir cuisant de l’échappée belle des coordinations de 1987 hantait encore les bonzes syndicaux. Dès que le mouvement commença à se radicaliser, la stratégie syndicale (car ils ont toujours plusieurs stratégies) se conforma à une mise en scène démocratique dans un système pyramidal d’assemblées générales à la tête desquelles trônaient les agents de conduite. C’est dès le début du conflit que CGT et CFDT, soudain très « démocratiques » appellent à la création d’AG « souveraines ». Ces deux syndicats sont au même moment appuyés par LO dont les militants cheminots avaient créé la seconde coordination de 1986 « la coordination intercatégorielle des cheminots » dont les ex-membres critiquaient l’autonomisme des agents de conduite. A travers Thibault avec son langage abstrait, la CGT apparaît reprendre l’esprit assembléiste de la grève de 1986 : « La CGT a réussi à ancrer l’idée suivant laquelle c’est aux cheminots que revient la décision, au fil des jours et des assemblées, des formes de la poursuite ou non de la grève ».
Bla bla ! On va le voir avec ce qui se passait sur le terrain à la Gare de Lyon. Tout au long du conflit, le système des AG a été en réalité basé sur la séparation entre les catégories. En même temps, si chaque catégorie décidait « pour elle-même » de la poursuite de la grève, chacune intériorisait le fait que la poursuite de la grève dépendait des agents de conduite. Sous l’influence bienveillante des syndicats l’AG des agents de conduite devenait peu à peu l’instance centrale de la grève. On comprend à ce moment là l’importance pour CGT et CFDT de prendre pied parmi les agents de conduite où ils ont affaire à de redoutables concurrents de LO et LCR… Le déroulement de la grève devient peu à peu une mise en scène des agents de conduite qui sont ainsi peu à peu sous l’emprise des syndicats, qui vont pouvoir ainsi chapeauter l’ensemble du mouvement de grève. Les mandants syndicaux pèsent pour refuser toute AG commune à l’ensemble du personnel, ce qui permet : 1. satisfaire la Fgaac 2.de jouer l’unité syndicale en faveur des agents de conduite et 3. de renforcer l’emprise syndicale sur la corporation en affaiblissant tout réel débat au sein de cette AG (au nom de la sainte unité syndicale).
L’AG des conducteurs de train sous une si bonne protection devient amorphe et ne se consacre même plus aux objectifs généraux du mouvement ou au souci de coordination avec mes autres entreprises. L’AG débute désormais invariablement par la prise de parole des bonzes syndicaux : CGT puis CFDT et Fgaac (alors que l’influence électorale était inverse) mais preuve de la place nationale et centrale indispensable de l’inamovible CGT… L’information (si précieuse pour la vraie lutte de classe) ne circulait plus qu’entre militants des appareils ; des réunions avaient lieu entre syndicalistes de même catégorie. La grève n’est plus qu’une palinodie. Les caisses de solidarité de fonds constitués dans les manifs ne sont pas utilisées pour « tous ensemble » mais restent séparées et distribuées par les sous-fifres syndicaux.
Cette emprise subtile a détruit deux choses : d’abord la possibilité de l’AG des conducteurs de devenir un vrai comité central de grève national, ensuite (le plus important) mis fin au système de délégation directe à partir de l’assemblée. Cette AG devient ainsi non plus l’expression des travailleurs en colère contre le gouvernement mais un instrument de contrôle de la grève par les organisations syndicales. On le constate à la fin de la grève, le 11 décembre alors que l’AG des conducteurs se tenait toujours après les AG des autres catégories, elle se déroule très tôt le matin. Alors que la veille encore, le discours des militants CGT et CFDT fixait comme objectif le retrait du plan Juppé, la mainmise syndicale sur l’AG des conducteurs de train permet d’organiser la reprise sans que le débat sur les objectifs de la grève et son déroulement ait lieu. Quand les autres AG se tiennent, la reprise n’est plus un enjeu. Les AG ont été dépouillées par le sommet de leur souveraineté constitutive. Elles ne sont plus qu’un rituel où les cadres syndicaux organisent le tour de parole dans des locaux proposé par eux. Le « tous ensemble » habille alors l’opacité quant aux lieux de décision. L’ordre syndical intraitable sur son monopole des rythmes des formes d’action et de sa fonction dirigeante, régnait à nouveau à la SNCF. La CGT n’en resta pas là, acharnée à relégitimer son rôle dominant (cf. en vue des élections de mars 1996), à effacer le souvenir cuisant de 1986, elle fera appel aux intellectuels. Un dernier coup de pied devait être donné aux grévistes. Une réunion débat est organisée le samedi 16 décembre au foyer des cheminots de la gare de Lyon avec la présence de Pierre Bourdieu et Bernard Thibault. La situation de la CGT est délicate encore et ses syndiqués comprennent mal son revirement, ne faisant toujours pas confiance au gouvernement Juppé, et surtout considéraient faire non plus grève pour leur corporation mais pour «l’ensemble » des travailleurs du public comme du privé, et souhaitaient toujours vaillamment le retrait de la réforme Balladur de 93 contre le privé. Le jeudi encore, dans les AG les cadres CGT hurlaient encore au « retrait du plan Juppé ». Le jour de la reprise, le vendredi, au même endroit, Thibault était venu « expliquer » la nécessité d’arrêter le mouvement, déclenchant la fureur de la salle où de nombreux syndiqués déchirent leur carte et s’en prennent violemment au bonze. Ce dernier revient le lendemain samedi en compagnie de Bourdieu qui panse les blessures, discourt et consacre la capacité de Bernard Thibault à élargir l’audience de son syndicat.

LA CREATION DE SUD (Syndicat Unitaire et Démocratique)

Comme à Renault en 1947, lorsque la lutte est cassée, le mouvement reflue et ne peut produire d’organismes favorables à la véritable lutte de classe. Le « tous ensemble » s’est dégonflé dans l’union fallacieuse des syndicats et le désarroi des prolétaires dépossédés de leur lutte ne peut plus aboutir qu’au repli. Le « tous ensemble » reste une terrible ambiguïté psychologique enfin puisqu’une partie des contestataires de la trahison du syndicat CFDT ne pouvant faire le deuil de ce discours exalté restent dans la maison mère et refusent de suivre les fondateurs de SUD. Comme le SDR de 1947 (syndicat démocratique Renault) la création de SUD se fait sous les auspices de la souveraineté des AG de 1986 contre le retour de la dictature syndicale, mais pour retomber dans l’ornière d’un nouveau syndicat qui se croit plus démocratique que les autres au début et finit par fonctionner comme les mafias officielles. Le conflit avec la bonze CFDT Nicole Notat et ses contestataires de SUD aboutit à faire passer en plus au second plan les vraies leçons du dessaisissement de la grève et de ses enjeux. SUD est une consolation pour gauchistes activistes pas un organisme pour représenter une lutte qui n’existe plus. Le plan Juppé passera quand même une dizaine d’

LA GREVE DE 2007

La grève d'octobre-novembre 2007 aurait coûté 300 millions d'euros à la SNCF, soit 30 % à 40 % du résultat annuel. En réaction, la direction a lancé un plan d'économies de 100 millions d'euros.
La grève du 18 octobre 2007 est un véritable succès pour les organisations syndicales. La SNCF a enregistré un taux record de mobilisation avec 73,5 % de grévistes, contre 67 % au plus fort du conflit de 1995. Le trafic a été très perturbé, et il devrait l'être encore demain, certaines organisations ayant appelé à poursuivre le mouvement. Cependant, aucune grève illimitée n'a encore été décidée et tout laisse à penser que le contexte est différent de celui de 1995. Avant de lancer la réforme, l'Elysée a réalisé discrètement plusieurs enquêtes d'opinion sur le projet d'aligner la durée de cotisation des salariés de la SNCF sur celle des salariés du régime général. Les résultats sont beaucoup moins tranchés qu'en 1995. A l'époque, la réforme Juppé faisait l'unanimité contre elle. Aujourd'hui, l'opinion publique est partagée. Si les résultats des enquêtes d'opinion sont parfois contradictoires, il apparaît que la moitié des Français considère que l'alignement des régimes spéciaux est une question d'équité. Les syndicats connaissent ces chiffres, c'est la raison pour laquelle ils hésitent à lancer un mouvement de grève illimitée qui deviendrait rapidement impopulaire.

Que va-t-il se passer dans les semaines à venir ?
Au soir de la première journée de grève, le gouvernement est resté sur ses positions. Le ministre du travail, Xavier Bertrand, a expliqué qu'il rencontrerait les syndicats la semaine prochaine pour tenter d'amorcer le dialogue. Mais sur le projet de loi et l'allongement de la durée de cotisation, le gouvernement n'entend pas revenir dessus. Nicolas Sarkozy n'a pas l'intention de céder et compte bien réussir là où Juppé et Chirac ont échoué en 1995. Toutefois, comme dans tout mouvement social, l'issue du conflit demeure toujours incertaine. Si le mouvement de grève se durcissait, si l'opinion se retournait contre le gouvernement, alors ce dernier ne pourrait pas rester sourd aux appels de la rue. Mais pour l'instant, un conflit comme celui de 1995 n'est pas l'hypothèse la plus probable.
17 nov. 2007 - Une motion insiste pour que les directions syndicales ne signent pas d'accords avec le gouvernement sans le consentement de la base. ... Elle a fait remarquer qu'« il ya un divorce entre les syndicats et la base qui veut se bagarrer et qui veut le retrait de la réforme. ...
Les cheminots résistent à la trahison programmée par les syndicats . Jeudi, au troisième jour de la grève, massivement suivie, contre les attaques sur les retraites préparées par le gouvernement gaulliste du président Nicolas Sarkozy, des assemblées générales de cheminots se sont tenues dans toute la France et ont voté, à une écrasante majorité, la reconduction et l’amplification de la lutte.

GREVE EN ORDRE DISPERSE A LA SNCF, article de libé du 8 décembre 2007

Dans une union insolite, CGT et CFE-CGC des cheminots appellent à une grève jeudi à la SNCF. Les deux syndicats entendent ainsi peser sur la fin des négociations concernant la réforme des régimes spéciaux de retraite. ils ont annoncé samedi leur position, au terme de 48 heures de discussions animées et à rebondissements avec les autres fédérations, avec lesquelles ils ne sont pas parvenus à un accord.De son côté, la CFTC-cheminots (5e syndicat à la SNCF, 8,14% des voix aux élections du comité d’entreprise), poussée par sa base, a appelé à une grève reconductible à compter du lundi 17 décembre à 20 heures, veille de la réunion conclusive des négociations. Après une grève de 24 heures le 18 octobre et une deuxième de dix jours en novembre, le trafic ferroviaire devrait être de nouveau perturbé jeudi, alors que les préavis CGT et CFE-CGC courent du jeudi matin à 0 heure jusqu’à vendredi 8 heures. La SNCF et le ministre du Travail ont déjà condamné toute nouvelle grève, qu’ils jugent «incompréhensible». Anne-Marie Idrac, la présidente de la SNCF, a averti sur France Info que «ce sera une grève pour rien». Dans les négociations depuis le 21 novembre avec la direction et des représentants de l’Etat, «des avancées non négligeables ont été obtenues» mais «le compte n’y est pas» et «des désaccords profonds subsistent sur le cadrage de la réforme», selon un communiqué de la CGT, premier syndicat (40,14% des voix).
Le préavis de la CFE-CGC (8e et dernier syndicat, 1,02%), qui traduit le malaise des maîtrises et cadres face à la réforme, est également motivé par «l’immobilisme du gouvernement». Il est important de «se mobiliser avant la fin des négociations», a déclaré à l’AFP le président du syndicat, Gérard Blanc.
C’est sur la date et la forme d’un mouvement que l’ensemble des syndicats, pourtant tous favorables à une grève, à l’exception de la Fgaac (agents de conduite autonomes), ne sont pas parvenus à un terrain d’entente. La CGT pointe notamment «des questions de rapport de forces» au sein de la CFTC-cheminots qui «ont fait éclater l’unité syndicale» depuis jeudi, alors que se dessinait encore une grève commune de 24 heures avant Noël. Sud-Rail, (2e, 14,97%) accuse au contraire la CGT de «précipitation» et de «manque de sérieux». Sud, favorable à une nouvelle grève reconductible, a été exclu de l’intersyndicale et va consulter ses instances en début de semaine pour une éventuelle grève. FO (6e, 6,62%), penchant également pour un mouvement reconductible «pour ne pas faire perdre une journée de salaire aux agents pour rien», doit se réunir mercredi pour prendre position. «Le seul objectif de la CGT et la CFE-CGC en déposant en catimini un préavis pour une grève “carrée” est d’éviter une grève reconductible», selon Eric Falempin, secrétaire général de FO-cheminots. L’Unsa, (3e, 14,48%), qui était demandeur d’une grève de 24 heures mais unitaire, «ne marche pas dans l’unité à deux». Enfin, la CFDT (4e, 11,58%), qui a déjà déposé un préavis de grève de 59 minutes pour le 20 décembre, avait dès vendredi matin indiqué qu’elle ne s’associait pas à une grève avant la fin des négociations. Selon un syndicaliste fin connaisseur des conflits à la SNCF, «il est rare qu’il y ait une telle division et une telle pagaille. La grève de la CGT ressemble à un baroud d’honneur puisqu’elle est en réalité résolue à la réforme.»
LA DIVISION SYNDICALE DEVRAIT EPARGNER UNE GREVE A LA SNCF , écrit Fabrice Amedeo le 7 décembre 2007

Les trains ne devraient pas être paralysés pendant les fêtes. À la RATP, seule la CGT appelle à la grève le 12 décembre.
ILS DEVAIENT afficher leur unité face à la réforme des régimes spéciaux. Les syndicats de la SNCF avaient annoncé qu’ils lanceraient hier un appel unitaire à la grève pour peser sur le processus de négociation. Au lieu de cela, les noms d’oiseaux ont fusé entre fédérations, chacun y allant de son propre appel à la grève. La réunion interfédérale qui devait se tenir hier a même été annulée in extremis. « Je n’avais jamais vu une telle confusion, confesse un responsable syndical de la SNCF. Nous sommes dans l’expectative la plus totale, il n’y a plus de date de grève arrêtée . » Aucun accord n’a été trouvé sur la nature du futur mouvement. FO et SUD sont favorables à une grève reconductible, tandis que la CGT, la CFTC, la CGC et l’Unsa défendent le principe d’une grève de 24 heures. De son côté, la CFDT ne veut pas se joindre à une grève avant la dernière séance de négociations sur les retraites le 18 décembre. Elle a en revanche déposé un préavis de grève de 59 minutes le 20 décembre, afin d’exposer les conclusions des discussions aux cheminots. Pas de consensus non plus sur la date d’une éventuelle grève. La CFTC aimerait qu’elle débute le 17 mais elle ne fait pas l’unanimité. « La CGT qui aime encadrer les autres syndicats est dépassée, explique-t-on à la direction de la SNCF. Elle essaie en vain de ramener le plus grand nombre d’organisations syndicales. »
À la RATP, la situation est moins confuse mais l’unité syndicale bat de l’aile. Dans le métro parisien, seule la CGT, qui représente 37 % des agents, a déposé un préavis de grève de 24 heures pour le 12 décembre 2007.

A suivre….

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